Le CSA, les auteurs (SACD et SCAM) et les chaînes de télévision ont signé jeudi une charte qui encadre les annonces de programmes à venir diffusées en fin d’émission, également appelées «habillage dynamique». La charte définit l’habillage dynamique comme les «éléments d’information sous forme de texte, d’images animées ou fixe ou de son», qui «visent à apporter au téléspectateur, pendant la diffusion d’un programme, des données se rapportant au programme en cours de diffusion» ou «une information utile sur un autre programme proposé sur le même service de télévision». «Cette charte a pour objectif de protéger les oeuvres cinématographiques et audiovisuelles patrimoniales et de ne pas gêner le téléspectateur, sans pour autant nuire aux efforts des chaînes pour fidéliser leur public», selon le CSA. Cette démarche a été initiée il y a plus d’un an, a précisé Michel Boyon, le président du CSA, après la constatation «d’un certain nombre de petits dérapages». «On avait constaté l’arrivée de l’habillage dynamique avant la fin du programme et même, une fois, au milieu d’un programme!» a déclaré Pascal Rogard, directeur général de la Société des auteurs et compositeurs dramatiques (SACD). «Les éditeurs s’engagent à insérer les éléments d’information dynamiques de manière responsable, harmonieuse, ponctuelle et discrète, en tenant compte de la nature et du rythme de l’oeuvre en cours de diffusion», selon la charte. «Pour les oeuvres d’expression originale française de fiction, d’animation, de documentaire, de création, de captation ou de recréation de spectacle vivants ainsi que pour les oeuvres cinématographiques, les éléments d’information dynamiques ne peuvent apparaître qu’au sein de leur générique de fin», précise-t-elle encore.
