Le patron de France Télévisions, Rémy Pflimlin, a estimé dans un interview parue samedi dans «La Voix du Nord» que Jean-Luc Delarue se trouve «pour le moment (…) dans une spirale qui ne correspond plus à ce que doit être un animateur de la télévision publique». «Ce qui est arrivé à Jean-Luc Delarue en terme d’image, n’est pas conforme avec l’exemplarité que doit avoir le service public», a déclaré M. Pflimlin au quotidien nordiste, dans un entretien à l’occasion des 60 ans de France3 Nord/Pas-de-Calais. L’animateur a été suspendu d’antenne pour une durée «indéterminée et provisoire» après avoir été placé en garde à vue mardi dans une affaire de stupéfiants.
«On ne peut pas avoir des pratiques addictives et délictueuses et être tous les jours à l’antenne, partager des émotions, donner des leçons aux gens», a poursuivi le nouveau patron du groupe public. «La décision (de suspendre l’animateur) s’imposait à moi, mais je ne juge pas l’homme, par ailleurs un grand professionnel», a-t-il ajouté.