Le feuilleton boursier qui bloque depuis des mois le tournage du prochain James Bond semblait proche du dénouement samedi, les créanciers de la mythique MGM ayant préféré alléger leur dette plutôt que de la voir tomber dans l’escarcelle du milliardaire Carl Icahn. La mythique Metro-Goldwyn-Mayer, qui revendique le plus grand catalogue de films au monde avec 4.000 titres, dont la série des «James Bond», de la «Panthère Rose» ou des «Rocky», a vu son étoile pâlir ces dernières années. Elle se retrouve aujourd’hui très lourdement endettée (près de 4 milliards de dollars), et ses propriétaires, un groupe d’investisseurs menés par Sony, ont annoncé sa mise en vente il y a un an. Plusieurs candidats au rachat se sont fait connaître, dont Lionsgate, le studio américano-canadien qui a produit la série télévisée à succès «Mad Men» ou le dernier film de Sylvester Stallone. Les noms de l’américain Liberty Media, l’américano-australien News Corp de Rupert Murdoch, ou l’indien Reliance Entertainment avaient également circulé dans la presse financière, mais aucune de ces offres ne s’est révélée suffisante pour éponger la dette de la société de production.