Geneviève de Fontenay, organisatrice historique de l’élection de Miss France, s’est dite samedi plus déterminée que jamais à organiser son propre concours cette année, malgré le revers judiciaire subi jeudi dans le conflit qui l’oppose à Endemol, détenteur des droits. «Il y aura en décembre deux élections nationales, celle d’Endemol pour les candidates qui n’ont pas de gêne et celle de celles qui ont de la dignité», a-t-elle déclaré lors d’une conférence de presse à Rennes. «Il y aura deux Miss nationales, Miss Endemol et Miss Geneviève de Fontenay», a-t-elle ajouté, en assurant avoir le soutien des «trois quarts des délégués régionaux» du comité Miss France. Mme de Fontenay a indiqué que l’appellation de sa reine de beauté serait dévoilée à l’automne. Le label «Miss France» et la société Miss France ont été vendus à Endemol en 2002. La dame aux célèbres chapeaux a estimé être déliée de la clause de non-concurrence qui la liait à Endemol, avec qui elle a rompu en mars après la publication de photos dénudées de la reine 2009, une dérive «à moitié pornographique» qu’elle a jugée «inacceptable».