média+ : Coup de Prod vient donc intégrer le Groupe Telfrance. Pouvez-vous nous en dire plus ?
Delphine Claudel : Le label Coup de prod existe depuis janvier dernier, il est rattaché au groupe Telfrance pour lequel j’ai produit des fictions pendant une dizaine d’années, telles que «Blandine Corda» (9X90′) pour France 3, «les Montana» (3X90′) pour TF1…
média+ : Parlez-nous de «Préliminaire» que vous préparez pour France 2 ?
Delphine Claudel : Nous venons de terminer le tournage de «Préliminaire» écrit et réalisé par Jean-Marc Rudnicki. Cette fiction s’inscrit dans le cadre de la collection «Identités» prévue en 2nd partie de soirée sur France 2. Nous avons été retenus parmi 287 projets déposés.
média+ : Avez-vous des projets avec France 3 ?
Delphine Claudel : Nous tournons «Pour ma fille» à Marseille depuis le 30 mars et jusqu’au 29 avril. Il s’agit du 1er unitaire d’une jeune réalisatrice, Claire de la Roche Foucault. C’est une fiction de 90′ prévue en prime time et qui fait partie de la collection «Vengeance» mise en place par France 3.
média+ : Quels sont vos projets en développement ?
Delphine Claudel : Je développe un projet de comédie de 90′ qui devrait s’appeler «Dans la cours de récré». L’histoire se base autour d’une femme de 40 ans qui a toujours vécu en ville et qui est obligée de vivre dans un village en province pour la santé de son fils.
média+ : Vous avez également un projet de série !
Delphine Claudel : Tout à fait ! Je prépare une série policière de 52′ pour une chaîne privée. Le sujet est encore top secret, c’est un concept original.
média+ : Pensez-vous que les séries policières françaises aient encore un avenir ?
Delphine Claudel : Les séries policières françaises se sont adaptées. Pour preuve, la version 52′ de «Diane Femme Flic» sur TF1 est formidable. Les sujets sont très forts, ils ont réussi à créer des parallèles subtiles entre la vie privée de l’héroïne et les intrigues policières. D’autre part, même si la nouvelle version de «Brigade Navarro» s’est arrêtée sur TF1, il faut savoir que le public est en mutation. Les téléspectateurs et les diffuseurs veulent voir des programmes de divertissement qui les surprennent. Il y a trois choses qui sont importantes: l’émotion, le suspens, et l’humour.
média+ : Vous aviez produit «La dame de Monsoreau» pour France Télévisions. Travaillez-vous sur d’autres adaptations ?
Delphine Claudel : Après avoir produit la libre adaptation du roman d’Alexandre Dumas «La dame de Monsoreau» pour France Télévisions, nous réfléchissons à développer des adaptations à partir de biographies. Il est intéressant de partir d’histoires vécues et de les adapter. Je m’intéresse de très prêt à l’histoire d’André Gide, mais aussi à «La Peste» d’Albert Camus. C’est une forte envie.