Une brèche s’est ouverte dans le front mené par 12 clubs espagnols de 1re division s’estimant lésés par une répartition «inégalitaire» des droits télévisuels en faveur des deux «grands», Real Madrid et FC Barcelone. Le FC Séville, qui avait pris la tête de cette fronde des clubs «indignés» du foot espagnol, a regretté le manque de soutien de ses «alliés», lors d’une réunion jeudi avec la Ligue de football professionnel (LFP). Le président du FC Séville avait invité le 8 septembre onze autres clubs à une réunion à Séville sur la répartition des droits télévisuels, à laquelle n’étaient conviés ni le Real Madrid ni le FC Barcelone. A la sortie, les clubs avaient affiché leur unité. Mais lors de la réunion de jeudi avec la LFP, «leur posture a été «tous contre Séville»», a regretté dans un communiqué le vice-président du club
andalou, José Maria Cruz. Seuls l’Espanyol Barcelone et le Betis Séville «nous ont soutenus», a-t-il ajouté. «Le Real Madrid a eu une réaction très dure contre la position de Séville, ce qui prouve qu’ils se sentent menacés, et d’autres clubs se sont même excusés
d’avoir été à la réunion de Séville», selon le communiqué.
