«Fais danser la poussière», roman autobiographique d’une danseuse métisse, a inspiré une fiction rude mais pleine d’espoir qui raconte le combat de Maya, rejetée dès l’enfance à cause de sa couleur de peau, pour surmonter sa «différence» grâce à la danse. Le téléfilm difusé sur France 2 le 9 février en Prime sera suivi d’un débat intitulé «La revanche des mal aimés», animé par Christophe Hondelatte. Aux côtés de Boris Cyrulnik, psychiatre spécialiste de la résilience – cette capacité à rebondir face à l’adversité – il recevra des artistes et des sportifs «mal partis» dans l’existence mais «bien arrivés dans la vie», explique la chaîne publique. «Fais danser la poussière», adapté du roman éponyme de Marie Dô (éditions Plon), c’est l’histoire de Maya, une petite métisse élevée dans les années 1960 par sa mère bretonne célibataire qui, croyant la protéger, lui cache la vérité sur son père et ses origines africaines. Quand sa mère se remarie, Maya est confrontée au racisme ordinaire dans sa belle famille où tout le monde est blanc. Elle s’investit alors totalement dans la danse classique, seule échappatoire à cette enfance très rude. Grâce à sa persévérance, elle devient danseuse professionnelle et intègre à New York la compagnie d’Alvin Ailey, fondateur de la «modern dance» noire américaine.