Le chanteur musicien gabonais Oliver Ngoma, un des pères de l’«afro-zouk» décédé le 7 juin, a été inhumé mardi après-midi à Libreville après des cérémonies de recueillement ayant rassemblé pendant deux jours des milliers de personnes, ont rapporté les médias locaux. «Ton message de paix (…) a été entendu.
Papa et maman auraient bien souhaité que tu les enterres, mais voilà que c’est l’inverse qui se produit», a déclaré devant son cercueil Pr Paul Marie Louembet au nom de la famille de l’artiste, également homme de médias, né Olivier Ngoma il y a 51 ans. Le cercueil, blanc, avait un couvercle transparent qui laissait voir le corps de l’artiste, en costume et chapeau. Oliver Ngoma affectionnait les couvre-chefs et en arborant toujours un: chapeau mou, bob ou casquette… Dans la foule présente au cimetière d’Alibadeng (nord de Libreville) où il a été inhumé, figurait la célèbre chanteuse Annie Flore Batchiellilys, inconsolable et de nombreuses personnalités des médias, d’après les images diffusées par la première chaîne de télévision publique gabonaise, RTG1.
Lundi, des milliers de personnes avaient déjà rendu hommage à Oliver Ngoma au gymnase Omar Bongo de Libreville, où sa dépouille mortelle avait été exposée. Ses fans, en pleurs, y ont chanté ses morceaux à succès dont «Bané», pendant que des danseurs exécutaient une chorégraphie devant le cercueil. Ils ont également été nombreux à accompagner son cercueil le même jour à travers les artères de la ville jusqu’au domicile du chanteur, à Batterie VI, où une veillée a été organisée.