Série Club célèbre son 20ème anniversaire et revendique sa fonction de «découvreur de séries» dans un univers hyperconcurrentiel. L’occasion de nous entretenir avec Guillaume THOURET et Laurent de LORME, respectivement DG & DG Délégué de Série Club.
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Comment avez-vous orchestré la programmation des 20 ans de Série Club ?
Laurent de LORME
Dans le cadre du 20ème anniversaire de la chaîne, notre objectif était de proposer une programmation événementielle. Durant cinq semaines, 5 séries inédites seront programmées sur Série Club : «NYT 22» (saison 1), «Suits, avocats sur mesure» (saison 1 et 2), «American Horror Story» (saison 1), «Call Me Fitz» (saison 2) et «FBI Duo très spécial» (saison 4). A ce jour, nous souhaitons revendiquer notre fonction de «découvreur de séries». Dans cette optique, une campagne publicitaire presse, cinéma et TV a été initiée. Notre site a également été refondu début avril.
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Filiale des Groupe TF1 et M6, Série Club s’appuie-t-elle aujourd’hui sur les équipes d’acquisition de vos actionnaires ?
Guillaume THOURET
Série Club possède sa propre équipe d’acquisition. Une grande partie de nos programmes sont achetés en direct, de manière autonome. Nous pouvons également nous appuyer sur l’expertise et l’approvisionnement des groupes TF1 et M6. C’est pourquoi nous pouvons avoir dans notre grille des séries appartenant aux deux entreprises. Lors de la sélection des séries, nous fonctionnons généralement au coup de cœur avec un engagement vis-à-vis de nos abonnés, celui de leur trouver les séries les plus qualitatives possible.
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Face à l’amplitude de l’offre en matière de séries tv disponibles en télévision gratuite, sur le Web ou en VOD, Série Club n’a-t-elle accès qu’à des séries de «second choix» ?
Laurent de LORME
Absolument pas ! La programmation du mois d’avril en est la preuve ! Nous sommes véritablement fiers de nos choix. Nous parvenons à proposer des programmes inédits en première diffusion en France. Même s’il existe aujourd’hui une concurrence autour de l’acquisition des séries tv, cela ne nous empêche pas d’avoir une offre enrichie. Nous revendiquons plus que jamais notre statut de chaîne payante, disposant des meilleures séries inédites issues des chaînes américaines et anglaises du câble.
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Série Club est-elle vouée, à moyen terme, à recentrer sa ligne éditoriale sur un public plus ciblé ?
Guillaume THOURET
Ce n’est pas notre choix ! Nous continuons à proposer trois types de contenus : 1) des séries en première diffusion française, 2) des séries plus exigeantes et 3) des séries référentes ayant connu une vie hertzienne.
