Quinze mois après la mort de Jean-Luc Delarue, sa veuve Anissa et son fils Jean n’ont toujours pas perçu l’héritage de plusieurs millions d’euros. En cause, la guerre judiciaire entre les différents clans de la famille de l’animateur star du petit écran. Les querelles entre Anissa Delarue et l’ex-compagne du producteur, la journaliste Elisabeth Bost, mère de Jean, sont revenues cette semaine sous les feux de la rampe judiciaire. La cour d’appel de Paris a examiné lundi une demande d’Elisabeth Bost. Elle réclame 6.850 euros mensuels comme contribution à l’entretien et l’éducation de son fils âgé de 7 ans, une requête rejetée en janvier par le juge aux affaires familiales. La mère souhaite que cet argent soit prélevé sur les juteux dividendes d’1,6 million d’euros versés par Réservoir Prod à son fils pour 2012, une somme aujourd’hui bloquée sur un compte. Elle a également demandé qu’une partie de ses frais d’avocats engagés pour la défense de ses intérêts et ceux de Jean soit rapidement prélevée sur la fortune à venir de son fils. La justice tranchera sur ces questions litigieuses le 17 décembre. Parallèlement, une procédure en diffamation a été intentée par l’ex-compagne de Jean-Luc Delarue contre sa veuve. Ce procès a tourné court, annulé mardi par le tribunal correctionnel de Nanterre pour des questions de procédure. Dans son testament, rédigé peu avant sa mort, Jean-Luc Delarue lègue à Anissa, épousée en mai 2012, un appartement de plus de 350 m2 rue Bonaparte à Paris, une maison à Belle-Île-en-Mer (Morbihan) et certaines pièces de sa collection d’art. Le reste, notamment la société de production audiovisuelle Réservoir Prod, est donné à son fils.
