Ce mercredi 30 juin 2021, le CNC a présenté son «Projet action : politique publique de transition écologique et énergétique». L’occasion pour média+ d’échanger avec Leslie THOMAS, Secrétaire générale du CNC.
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Le CNC s’engage dans la transition écologique. Quel est l’objectif de votre plan stratégique ?
Leslie THOMAS
La crise pandémique est venue ajouter une certaine urgence à la nécessité d’agir dans notre secteur. Il est vrai que ce secteur connaît déjà de grands bouleversements, comme le changement de mode de consommation par exemple. Ainsi, la transition écologique est au cœur du plan de relance européen. Pour aller dans ce sens, nous avons dévoilé notre «Projet action : politique publique de transition écologique et énergétique». L’objectif de ce plan est d’accompagner la filière dans la transition écologique, mais aussi de devenir un pays exemplaire sur le sujet.
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En quoi la méthode de conception de ce plan est-elle efficace ?
Leslie THOMAS
Concernant la méthode, nous avons fait appel à un groupe d’experts environnementaux, Marie Carrega, Aurélien Bigo, Clémence Lacharme, et Maxime Efouii Hess. Ces derniers ont travaillé avec une dizaine de professionnels du secteur afin de nous soumettre des propositions concrètes. Ils se sont concentrés sur quatre thématiques: les moyens techniques, la mobilité, l’approvisionnement et la gestion des déchets, et la sobriété numérique. Cette méthode est très efficace, et nous comptons la reproduire pour nos autres chantiers.
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Comment sera déployé ce plan ?
Leslie THOMAS
Cette stratégie ambitieuse sera déployée progressivement sur les trois prochaines années. En 2022, l’enjeu est de mener une stratégie de sensibilisation. Pour ce faire, nous allons créer un observatoire de la transition écologique, doter la filière d’un outil de calcul pour mesurer l’impact carbone des œuvres, proposer une plateforme pour la mise à disposition de ressources, mais aussi valoriser les initiatives. En 2023, l’objectif est la définition des moyens renforcés pour que la filière puisse atteindre les ambitions nationales. Pour ce faire, nous demanderons le bilan carbone des œuvres et projets aidés, d’améliorer les dépenses énergétiques par la rénovation des bâtiments, mais aussi de favoriser les mobilités durables et de proposer un guide des besoins numériques. Enfin, pour 2024, l’enjeu est d’appliquer les mesures du CNC.
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Quel est le coût de ce plan ?
Leslie THOMAS
Nous y travaillons encore. Pour 2022, nous estimons que les besoins seront de l’ordre de 600.000 euros. Concernant 2023 et 2024, nous sommes encore dans une phase de projection et de réflexion. Encore une fois, l’idée est d’accompagner les professionnels du secteur dans cette transformation. Nous serons à la hauteur des attentes de ces professionnels.
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Cette transformation est-elle déjà en marche ?
Leslie THOMAS
En effet, cette transition est déjà en marche. Pour rappel, les 195 pays signataires de l’Accord de Paris de 2015 s’engagent à limiter l’augmentation de la température mondiale à un niveau inférieur à 2 degrés par rapport à 1990. Le CNC est déjà engagé et souhaite améliorer encore son action. Enfin, les acteurs de la filière souhaitent aussi s’engager dans des productions ayant un impact positif sur l’environnement.
