«La maison Tellier», une nouvelle adaptation légère et cruelle de Maupassant

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    Avec «La maison Tellier», la réalisatrice Elisabeth Rappeneau signe pour France 2 une adaptation légère et cruelle de la nouvelle de Maupassant, portée une première fois à l’écran par Max Ophüls au début des années 50. «Je voulais que le film soit léger comme une bulle de champagne et que la fin soit tragique», explique la réalisatrice qui reconnaît avoir maintes fois regardé l’oeuvre d’Ophüls, «Le Plaisir». Le pari est réussi et le film oscille entre rire et pathétique. L’histoire se déroule à Fécamp, dans la Normandie du 19ème siècle chère à l’écrivain. Odile Tellier, l’excellente Catherine Jacob, que l’on appelle «Madame», dirige avec autorité ses quatre pensionnaires dans sa petite maison close. Elle y accueille tout ce que la ville compte de notables. Brouillée depuis des années avec son frère Jean (Bruno Lochet), elle reçoit une invitation pour se rendre à la ferme familiale à l’occasion de la communion de sa nièce. Elle décide alors d’emmener «ses filles» en les faisant passer pour vendeuses.