La pub télé a peu décollé en janvier, malgré l’arrivée de la distribution

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    Les investissements publicitaires sur les chaînes de télévision hertziennes ont peu progressé en janvier, de 3,3% contre 5,6% sur l’année 2006, malgré l’arrivée sur leurs écrans des enseignes de grande distribution, ont indiqué mardi les instituts d’études TNS Media Intelligence et Yacast. Le bilan plurimédia (télévision, radio, presse et cinéma) est «positif à +4,1%», atteignant 931,3 millions d’euros, tandis que TNS ne fournit pour le moment que les chiffres pour les radios et chaînes nationales, ainsi que la presse. Les investissements sur les chaînes hertziennes se sont élevés, selon TNS, à 431,1 millions d’euros, tandis que Yacast avance le chiffre de 431,9 millions, les deux instituts s’accordant sur une croissance de 3,3%. TNS estime que la publicité télévisée connaît «un début d’année plutôt mitigé» et «peine à décoller malgré l’arrivée de la grande distribution», autorisée depuis le 1er janvier à communiquer sur petit écran. Sur les cinq premières semaines de l’année, la distribution n’est qu’à la 7e place des annonceurs en télévision, avec 5,5% de part de marché, selon Yacast. Le marché publicitaire tablait, avec ce changement de législation, sur une manne de 200 millions d’euros nets pour la télévision en 2007, grâce aux transferts de budgets, pris sur ceux de la radio, de l’affichage et de la presse quotidienne régionale. La radio (stations nationales) semble finalement bien résister: son chiffre d’affaires progresse de 6,9% en janvier, à 223,8 millions, selon TNS qui la qualifie de «média le plus dynamique» de la période. Toutefois, par rapport à janvier 2006, elle perd 5,1% de durée publicitaire. La presse se maintient également, stable (+1,7%) à 245,4 millions d’euros, toujours selon TNS, tandis que Yacast évoque un «léger recul des investissements» (-1,4% à 236,4 millions).