Les téléspectateurs asiatiques tendent à passer moins de temps devant leur téléviseur qu’ailleurs dans le monde, avec seulement 2h32 par jour sur tout le continent, selon le rapport annuel One TV Year d’Eurodata TV Worldwide de Médiamétrie. Toutefois, l’Asie est un immense marché ultra connecté, tout particulièrement en matière d’écrans mobiles. Cinq des 10 premiers marchés mondiaux en termes de taux de pénétration de smartphones sont situés sur ce continent, selon le Baromètre Consommateur de Google, dont Singapour et Hong-Kong. Regarder des vidéos sur des écrans connectés, notamment les smartphones, est une pratique courante dans bien des pays d’Asie. Plusieurs plateformes – telles que HOOQ, une appli de streaming premium – se sont installées dans plusieurs pays d’Asie simultanément. Il reste encore de la place pour l’émergence de nouvelles plateformes de VoD et, dans le sillage de la récente arrivée de Netflix en janvier 2016, le marché devrait continuer à croître. Toutefois, le visionnage multiécrans n’est pas une pratique encore adoptée sur tout le continent. On constate des disparités en termes de maturité sur ce marché: si les Chinois et les Coréens sont de gros consommateurs de vidéos sur écrans mobiles, cet usage ne s’est pas encore développé au Japon. Plus de 8 Sud-Coréens possédant un appareil mobile sur 10 déclarent regarder la tv hors de chez eux. A l’inverse, 75% des Japonais ne le font jamais, selon l’étude Consumer Entertainment Index d’ARRIS de 2015.