Le «Huffington Post» a lancé jeudi une édition en Grèce (www.huffingtonpost.gr), patrie de sa fondatrice Arianna Huffington, pour «parler des sujets qui intéressent le plus les Grecs et leur donner le moyen de parler eux-mêmes de ces sujets», a informé Arianna Huffington, présidente et directrice de la rédaction du «Huffington Post Media Group», dans un texte en grec paru sur le site du nouveau portail. L’édition grecque du «Huffington Post» a bénéficié du soutien de la société grecque 24MEDIA – qui se présente comme le 1er groupe de publication en ligne du pays -, d’entrepreneurs issus du milieu du tourisme ou encore d’armateurs. Au moment où se déroulait le lancement du site au musée de l’Acropole, des représentants d’un collectif d’employés des médias grecs ont déployé une banderole au nom des «travailleurs des portails internet», proclamant «nous ne sommes pas des esclaves» et demandant «des salaires décents et le plein respect du droit du travail» au «Huffington Post» et dans les autres médias du net. Le secteur des médias, à l’image de l’économie du pays, a connu de nombreux licenciements, la fermeture de supports, des réductions et des non-paiements de salaires et un durcissement du droit du travail depuis le début de la crise. Le «Huffington Post», né en 2005, compte actuellement des éditions aux États-Unis, en France, au Royaume-Uni, en Espagne, en Italie, au Japon, au Canada, en Allemagne, au Brésil, en Corée du sud et au Maghreb.
