Alexandre Pougatchev, le patron de «France-Soir», a démenti jeudi les rumeurs de cession du quotidien, dénonçant des «tentatives de déstabilisation» et annonçant qu’il poursuivait le site de Jean-Marc Morandini pour diffamation. ««France Soir» n’est pas en vente. Nous sommes victimes de plusieurs tentatives de déstabilisation. Je vous l’annonce: j’attaque en justice le site de Jean-Marc Morandini à l’origine d’articles mensongers», a déclaré M. Pougatchev dans une interview au site du magazine «Le Point». «L’entreprise de déstabilisation est le fait de personnes qui ont quitté le journal et qui cherchent à le pousser dans le mur pour le reprendre à moindre coût», a-t-il ajouté, faisant référence à son ancienne directrice générale déléguée Christine Vulvert à qui est prêtée l’intention de vouloir reprendre le titre si ce dernier était mis en liquidation. Interrogé sur les performances de France Soir, relancé à grand frais avec des objectifs ambitieux, Alexandre Pougatchev a reconnu que «les ventes, 70.000 exemplaires par jour, n’ont pas décollé. Nous perdons de l’argent, non pas trois millions d’euros par mois comme je l’ai lu dans la presse, mais un peu plus d’un million».
