Conscient que cette problématique majeure frappe l’ensemble du secteur de la culture dont le média radio, le SIRTI (Syndicat des radios indépendantes) souhaite sensibiliser les radios indépendantes et s’engager contre les violences et harcèlements sexistes et sexuels (VHSS).
Il invite donc l’ensemble de ses adhérents radios indépendantes à relayer une campagne d’affichage visant à libérer la parole des salariés.
Cette campagne rappelle l’existence de la cellule d’écoute pour les professionnels du spectacle, de l’audiovisuel et du cinéma, mise en place à l’initiative de la Fesac (Fédération des entreprises du spectacle vivant, de la musique, de l’audiovisuel et du cinéma) et cinq syndicats de salariés (CGT Spectacle, CFE-CGC, CFTC, FASAP FO, CFDT Communication Conseil Culture), avec le soutien du ministère de la Culture, et gérée par Audiens.
Cette mobilisation à destination des professionnels de la radio fait écho aux recommandations du rapport parlementaire sur les violences dans le monde culturel, remis en avril 2025 par la députée Sandrine Rousseau. Ce rapport a mis en lumière l’ampleur structurelle des violences sexistes et sexuelles et a appelé à une mobilisation urgente et concrète des acteurs du secteur.
«Le SIRTI s’engage donc pour que la mobilisation déjà entamée se poursuive dans le secteur de la radio, et notamment au sein des radios indépendantes», explique le Syndicat dans un communiqué.
Le Syndicat des radios indépendantes portera également ce sujet dans le cadre des travaux en cours de la convention collective de la radio.
«Nous devons sensibiliser les radios indépendantes, leurs équipes et leurs partenaires à l’existence de ce dispositif encourageant les collaborateurs à briser le silence, pour faire reculer durablement les violences et favoriser une culture professionnelle plus saine et inclusive. En tant qu’acteur majeur du paysage radiophonique français, le SIRTI se devait de soutenir et relayer cette démarche essentielle. Nos antennes rassemblent des milliers de professionnels, c’est notre responsabilité collective de leur assurer un environnement de travail sûr et respectueux», déclare Christophe Schalk, président du SIRTI, cité dans le communiqué du Syndicat.