Jésus a été enterré à Talpiot, au sud de Jérusalem, auprès de sa femme Marie-Madeleine et de son fils Judas. C’est la thèse iconoclaste que le cinéaste israélo-canadien Simcha Jacobovici défend dans «Le tombeau de Jésus», un documentaire produit par l’américain James Cameron, qui rappelle le best-seller Da Vinci Code. En 1980, dans le quartier de Talpiot, les excavatrices mettent au jour un caveau dans lequel reposent dix ossuaires, petits cercueils de pierre contenant des ossements. Sur l’un d’eux est écrit en araméen «Jésus, fils de Joseph» (Yeshoua bar Yossef). Entreposés dans les sous-sol d’un musée archéologique, les ossuaires tombent dans l’oubli. Le caveau lui-même disparaît, enfoui sous un ensemble immobilier. Vingt-cinq ans plus tard, Simcha Jacobovici revient sur les lieux, enquête sur les ossuaires, à grands renforts d’experts, historiens, linguistes, archéologues médico-légal, analystes d’ADN et retrouve l’entrée du caveau, fermée par une plaque de béton. Prudemment, TF1 fera suivre la diffusion du documentaire d’un débat animé par Jacques Legros entre Simcha Jacobovici et Mgr Jean-Michel di Falco, président du Conseil pour la communication de la Conférence des évêques de France.