Le président Nicolas Sarkozy a estimé que les nouveaux horaires de France Télévisions étaient «plébiscités par les Français», et il a présenté la réforme de l’audiovisuel public comme «une des plus importantes» de son quinquennat, mardi lors de ses voeux au monde de la culture à Nîmes. «Quand je vois le plébiscite des nouveaux horaires de la télévision (avancés à 20h35 sur les chaînes de France Télévisions en raison de la suppression de la publicité après 20h00), je me dis «devant un tel unanimisme, on se demande pourquoi ils n’ont pas eu l’idée plus tôt+»», a déclaré le président de la République. Le chef de l’Etat a estimé que les Français étaient «beaucoup plus réformateurs que les élites. Le statu quo, le conformisme, c’est l’affaire des élites», a-t-il poursuivi. Il s’est dit «heureux de la capacité d’adaptation de l’audiovisuel public, de ses programmes», et a présenté la réforme, annoncée il y a un an à la surprise générale, comme «une des grandes réformes» de son quinquennat», qui aura «rendu au service public les moyens de sa spécificité». Actuellement en débat au Sénat, la réforme de l’audiovisuel public n’est pas encore votée mais sa mesure phare, la suppression de la publicité après 20h00, est déjà entrée en vigueur. «C’était pas la peine qu’il y ait toute cette polémique. Ce qui compte c’est qu’on ait un service public qui élargit le choix du public. On n’a pas besoin qu’il ressemble aux chaînes privées», a ajouté le chef de l’Etat, qui se «réjoui» de voir une fiction sur l’assassinat d’Henri IV programmée ce mardi soir sur France 2. Concernant la garantie du financement de France Télévisions, il a estimé qu’elle rendait «service au service public, qui aurait été bien embêté de faire son budget dans le climat actuel du marché publicitaire».