Une cyberattaque d’origine inconnue a paralysé jeudi le réseau informatique interne du parlement slovaque, faisant interrompre sa session en cours, ont annoncé les responsables parlementaires. Une attaque semblable mais, apparemment de moindre envergure, a perturbé aussi le travail de la chambre haute du parlement polonais. «Tout le réseau informatique du Parlement a été paralysé», a déclaré le vice-président du parlement slovaque Gabor Grendel. «Vers 11 heures, nous étions sur le point de voter lorsque le directeur de notre service d’administration nous a informés qu’il y avait une cyberattaque contre le système informatique du Parlement», a-t-il précisé. «Le fonctionnement de tous les composants du réseau, y compris les appareils de vote (…), a été affecté», a indiqué le département d’administration du Parlement dans un communiqué. La session du Parlement a été interrompue alors que les députés s’apprêtaient à voter plusieurs projets de lois. Ils reprendront leur travail le 8 novembre. Selon le président du Parlement, Boris Kollar, les services slovaques n’ont pas, dans l’immédiat, identifié la source de l’attaque. De son côté, le président du Sénat polonais, Tomasz Grodzki, a indiqué à la presse que la chambre haute polonaise a subi elle aussi une cyberattaque. L’attaque a duré une heure environ mais qui n’a pas semblé avoir eu d’impact majeur sur les travaux des sénateurs qui ont continué à débattre et à voter. «Une attaque DDoS a atteint les serveurs du site web du Sénat polonais. L’attaque était multidirectionnelle, y compris depuis l’intérieur de la Fédération de Russie», selon un communiqué officiel. Selon M. Grodzki, cette attaque aurait pu avoir un lien avec une déclaration adoptée la veille par la chambre appelant à qualifier le gouvernement russe de «régime terroriste».
