«Les Victoires de la musique» rejettent les critiques de non-transparence

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    Les organisateurs des «Victoires de la musique» ont rejeté lundi les critiques du label indépendant PIAS, qui avait qualifié la semaine passée la cérémonie de «mascarade» et dénoncé «l’hégémonie» de la multinationale du disque Universal dans le palmarès. «Le conseil d’administration des «Victoires de la musique» (…) s’attache en premier lieu à l’équilibre des forces en présence, à la représentativité de l’Académie des Victoires (les votants), à la transparence comme au respect des règles qu’il a lui-même établies», a déclaré dans un communiqué Gilles Bressand, président de l’Association des «Victoires de la musique». Il a rappelé que le conseil d’administration était «composé à égalité de voix des collèges suivants: éditeurs, auteurs, compositeurs, artistes, interprètes, producteurs de disques, producteurs de spectacles». M. Bressand, par ailleurs président du label indépendant XIII bis Records, occupait pour la première fois cette année la présidence tournante de l’Association des Victoires de la musique. «Le collège des producteurs de disques (majors/indépendants) pesant 20% des 1 226 votants, il ne saurait à lui tout seul faire ou défaire les résultats», a-t-il ajouté. Mercredi, Michel Lambot et Kenny Gates, les cofondateurs de PIAS, avaient dénoncé une «mascarade», s’élevant contre le fait que Universal ait «remporté les deux tiers des trophées décernés par l’Académie» (en fait six trophées sur quinze, plus deux pour l’indépendant Atmosphériques, associé en joint-venture avec Universal, et une Victoire d’honneur pour Michel Polnareff et Juliette Gréco).