Le marché de gros des ventes de musique en France, tous supports confondus (physiques et numériques), a connu une nouvelle baisse au premier semestre, chutant de 17% par rapport à la même période en 2006, a annoncé lundi le Syndicat national de l’édition phonographique (Snep). Il a représenté 317,8 millions d’euros au premier semestre 2007, contre 383,2 au premier semestre 2006. Les ventes physiques, c’est-à-dire sur supports traditionnels, représentent 93% du marché (294,8 millions), en baisse de 18,9%. Les ventes numériques (Internet et téléphonie mobile) ont augmenté de 13,7% par rapport au premier semestre 2006 mais sont loin de compenser la chute des ventes physiques et représentent 7% du marché (23 millions). En cinq ans, le marché de gros des ventes physiques a perdu 50% de sa valeur, passant de 577 millions au premier semestre 2002 à 294,8 en 2007. Au sein des ventes physiques au premier semestre 2007, la plus forte baisse est à mettre à l’actif des singles (-62,7%, -15,7 pour les albums et -14,2 pour les vidéos musicales). Au sein des ventes numériques, 41% des revenus proviennent du téléchargement sur Internet (36% au premier semestre 2006), 55% de la téléphonie mobile (baisse de 9% due à la chute du marché des sonneries de portables) et, fait nouveau, 4% proviennent des nouvelles offres, le streaming (écoute sans téléchargement) et les abonnements.