MEDIA +
Chaque jeudi en 2nd partie de soirée, vous produisez un Comedy Game pour France 4, «Fidèles au poste !». Est-ce un genre difficile à imposer en télévision ?
Michaël METTOUDI
Diffusée jeudi dernier, la première émission de «Fidèles au poste!» a réalisé une bonne audience pour la case. En effet, le 1er numéro a rassemblé 284.000 téléspectateurs pour 2,4% de pda, selon les chiffres de Médiamétrie. Bien entendu, il est compliqué d’apprécier le succès d’un programme sur un seul numéro…
MEDIA +
«Fidèles au poste !» sur France 4 se retrouvera prochainement en concurrence avec Cyril Hanouna et son émission hebdomadaire sur D8. Comment préparez-vous cette rivalité ?
Michaël METTOUDI
Pour s’imposer en télévision, il faut faire confiance au «bon sens du diffuseur». Même si le contexte concurrentiel est difficile, il faut disposer du temps nécessaire pour installer un format. Nous espérons ainsi construire notre succès sur la durée. Le service public peut se le permettre.
MEDIA +
Good TV est aujourd’hui spécialisée dans la production de programmes à caractère humoristique. Est-ce un bon filon en télévision ?
Michaël METTOUDI
Je le pense ! Être spécialisé dans l’humour à la télévision nous apparait comme une grande qualité. En tant que jeune société de production, nous avions besoin d’être rapidement identifié. Nous nous sommes ainsi clairement positionnés sur le registre humoristique. Nous produisons à la fois des bêtisers, des émissions d’humour, ou encore des fictions parodiques quotidiennes telles que «Le comités de la claque» pour France 4. Du flux aux jeux, en passant par l’archive ou encore la fiction, nous balayons le spectre de l’humour sous toutes ses formes.
MEDIA +
Combien de bêtisiers produisez-vous chaque année pour TMC ? Est-ce un genre facile à produire ?
Michaël METTOUDI
Nous produisons chaque année six bêtisiers pour TMC. Dans ces programmes, nous véhiculons un ton singulier en imprimant un rythme d’environ 300 images pour un 90’. Aujourd’hui, le bêtisier est un programme très cher à fabriquer. Connaissant le marché des droits, cela devient difficile de composer des émissions entièrement à base d’archives à des prix corrects. C’est pourquoi nous avons recours à des astuces en scellant des partenariats, en achetant des catalogues,…
MEDIA +
En tant que jeune société de production, vous est-il encore difficile de décrocher des rendez-vous avec les chaînes historiques ?
Michaël METTOUDI
Ce n’est pas facile ! Mais nous avons la ferme intention de dépasser le cadre des chaînes de la TNT pour réussir à installer des rendez-vous d’humour sur les grandes chaînes hertziennes. C’est la raison pour laquelle nous possédons un service de développement et de création en interne.
MEDIA +
Comment avez-vous engagé votre politique de développement ?
Michaël METTOUDI
Nous venons de mener une politique d’investissement sur le spectacle vivant, en produisant des artistes sur scène. L’idée est de créer des synergies vertueuses entre les humoristes sur scène et leurs expositions à la télévision. De plus, nous recherchons activement tous les formats TV d’humour. Et typiquement, le genre du Night Show fait partie des programmes que nous aurions envie de mettre à l’antenne. A terme, je souhaiterais que Good TV devienne la société de production référente en matière d’humour à la télévision.
MEDIA +
C
Philippe GOMPEL
C
MEDIA +
C
Philippe GOMPEL
C
