N. GICQUEL (ES1) : «58% des personnes connaissant ES1 considèrent qu’elle est la chaine de référence de l’esport»

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Nicolas GICQUEL, Directeur des programmes de ES1

Dans le cadre de sa conférence de presse, ES1 la 1ère chaine de TV française dédiée à l’e-sport a fait un premier bilan, près de six mois après son lancement, et a dévoilé quelques-uns de ses nouveaux programmes prévus à la rentrée. Entretien avec Nicolas GICQUEL, Directeur des programmes de ES1.

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ES1 est-elle en passe de devenir la chaîne de télévision référente sur l’e-sport ?

Nicolas GICQUEL

Oui, nous le pensons. ES1 est la chaîne de référence sur l’e-sport français. Nous sommes extrêmement satisfaits du démarrage de la chaîne. Le premier objectif était d’être crédible auprès des fans d’e-sport. Les retours sur les réseaux sociaux, notamment sur Twitter, où la communauté est extrêmement active, sont positifs. L’idée de départ était de faire appel à des talents crédibles dans chacun de leurs domaines, que ce soit sur les genres de jeux ou sur les compétitions que nous éditorialisons. C’était la feuille de route initiale. ES1 confirme les ambitions affichées lors de son lancement. Selon l’étude Zoom Thématiques de Médiamétrie, 58% des personnes connaissant ES1 considèrent qu’elle est la chaine de référence de l’esport. Pour 64% d’entre eux, elle propose les meilleures compétitions e-sport.

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Qui consomment les contenus e-sport à la télévision ? Quel est le profil de votre téléspectateur ?

Nicolas GICQUEL

On est majoritairement sur un profil masculin à 65%. Nous ne sommes pas pour autant excluant par rapport au public féminin (55%). Le profil de notre téléspectateur se compose de fans d’e-sport, mais pas seulement. Compte tenu de notre distribution, on s’adresse à un public potentiellement plus large, qui par l’intermédiaire du gaming, peut être amené à découvrir la chaîne et les contenus e-sport. L’équilibre de la chaîne se trouve entre nos magazines et nos compétitions.

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Toujours selon l’étude Zoom Thématiques de Médiamétrie, près de 20% des 15-24 ans consomment d’ores et déjà les contenus e-sport en télévision…

Nicolas GICQUEL

Il s’agit d’une cible très jeune que l’on a réussi à ramener à la télévision. ES1 ne s’est jamais positionnée comme un concurrent de Twitch ou YouTube. On apporte quelque chose de très complémentaire, que ce soit dans les magazines que l’on produit, ou dans les compétitions que l’on diffuse et qui sont rééditorialisées. Il y a un potentiel important sur les 15-24 et les 15-34 ans.

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Comment mettez-vous en images les jeux vidéo à la télévision ?

Nicolas GICQUEL

Nous sommes positionnés sur l’aspect compétitif. On produit en permanence dix magazines différents sur la chaîne qui sont tous incarnés, qui parlent de l’actualité et qui décortiquent les jeux phénomènes. Il y a aussi les «Pro Players» qui sont des sessions de jeux avec un animateur et un joueur professionnel qui donne ses trucs et astuces. Cela fait partie des choses que l’on ne trouve pas sur le web et qui sont propres à la télévision. Il y a un vrai intérêt dessus. Nous voulons produire une dizaine de documentaires de 52’ sur une année.