Paris Première: Laurent Ruquier va présenter «Club Première» 

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Laurent Ruquier animera prochainement un nouveau talk-show hebdomadaire en deuxième partie de soirée sur Paris Première pour continuer à «vulgariser la culture» de «façon divertissante» en dehors de son ancienne case du samedi soir sur France 2, léguée à Léa Salamé. 

Baptisée «Club Première», cette nouvelle émission, enregistrée à Paris et en public dans un restaurant, mettra à l’honneur pièces de théâtre, livres et films, conformément à la «marque de fabrique» du présentateur, lui-même dramaturge, a-t-il expliqué à la presse. 

Il s’entourera notamment d’humoristes, mais aussi d’inconnus, des «premiers lecteurs» ou «premiers spectateurs» d’oeuvres critiquées dans l’émission, recrutés lors de castings sauvages. 

Aux commandes des deuxièmes parties de soirée le samedi sur France 2 depuis 2006, l’animateur de 59 ans avait annoncé cet été renoncer à la présentation d’»On est en direct», programme qui avait succédé à «On n’est pas couché» en 2020. 

Motif alors invoqué: le fait qu’il n’était «pas à l’aise dans la co-animation» du talk-show, partagée la saison dernière avec Léa Salamé, recrutée pour lui donner une coloration politique. 

«L’exercice à deux est difficile, on n’a pas la même liberté. On essaye de faire en sorte que la parole soit équilibrée, c’est très frustrant», a-t-il précisé devant quelques journalistes. 

«Il y a deux types d’émissions à la télévision: celles dont le concept est plus fort que l’animateur», comme «Les enfants de la télé», qu’il anime toujours sur France 2. Et celles comme les talk-shows, «où c’est l’animateur qui fait la différence», a-t-il justifié. 

Sollicité par Paris Première, Laurent Ruquier a donc accepté de reprendre du service sur la chaîne payante du groupe M6, où il a présenté «Ca balance à Paris» de 2005 à 2006. 

Comme à l’époque, où il était aux manettes d’»On a tout essayé» sur France 2, le présentateur des «Grosses têtes» sur RTL, autre propriété du groupe M6, continuera d’officier en parallèle sur le service public, en accord avec la patronne de France télévisions, Delphine Ernotte. 

«Je compte bien essayer de m’amuser et d’être heureux, ce qui m’a un peu manqué ces dernières années», assure celui qui a n’a pas réussi à faire ce qu’il voulait d’»On est en direct» en raison de la crise sanitaire et de l’amoindrissement de la vie culturelle.