A l’occasion du Pokémon Go Fest, des milliers de fans du jeu mobile, devenu phénomène mondial dès sa sortie à l’été 2016, se réunissaient de vendredi à dimanche dans un parc au sud de Paris. Ce jeu en réalité augmentée, qui consiste à attraper grâce à son smartphone des créatures virtuelles cachées dans le monde réel, a été téléchargé plus d’un milliard de fois.
Après le Japon, les États-Unis, Berlin, Londres ou Madrid, le Parc de Sceaux a été métamorphosé pour la première édition française du Pokémon Go Fest. Les chasseurs de Pokémon déambulent entre les arènes aux couleurs des différentes équipes, les chapiteaux accueillant des mascottes à l’effigie de leurs spécimens favoris et l’immense statue de Pikachu, star du jeu.
Pendant trois jours, les 60.000 fans de la franchise japonaise participant à l’événement peuvent tenter d’attraper pour la première fois le nouveau Pokémon «Volcanion» et profitent surtout d’un «moment en communauté» avec des joueurs venus du monde entier.
«Le Pokémon Go Fest est surtout là pour encourager les communautés à se retrouver, parce que nous sommes un jeu mobile mais nous voulons nous assurer que les gens se rencontrent dans la vraie vie, c’est un peu la mission première de ce jeu», explique Moïse Kabongo, marketing manager de Pokémon Go France. Parmi les participants, Jack, Néo-Zélandais de 25 ans, porte une pancarte proposant d’échanger avec les autres participants des «Pokémon régionaux» de son continent (certaines créatures étant uniquement disponibles dans des régions spécifiques).
«Le jeu se renouvelle sans cesse, il propose de nouvelles choses chaque saison, c’est pour ça que je ne me lasse pas», explique celui qui est dresseur sur Pokémon Go depuis près de neuf ans.
Même si Pokémon Go ne connaît plus le même succès qu’à ses débuts, il rassemblait toujours près de 30 millions de joueurs mensuels en 2024, d’après des chiffres du studio propriétaire du jeu, Scopely.
Selon le cabinet spécialisé Sensor Tower, les joueurs ont même dépensé plus de 6 milliards de dollars dans l’application sur les six premières années qui ont suivi sa commercialisation.
Même si Pokémon Go ne connaît plus le même succès qu’à ses débuts, il rassemblait toujours près de 30 millions de joueurs mensuels en 2024, d’après des chiffres du studio propriétaire du jeu, Scopely.