Avec plus de 34.000 entrées pour sa 20ème édition, Mon Premier Festival (23-29 octobre 2024) a enregistré une hausse de fréquentation de plus de 14% en un an. L’occasion pour media+ de dresser le bilan de cette édition anniversaire et d’évoquer les futurs plans de développement du festival avec Sophie HAMON, Déléguée générale de Mon Premier Festival.
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Quel bilan tirez-vous de la 20ème édition de Mon Premier Festival ?
Sophie HAMON
Le bilan de cette 20ème édition est très positif. Avec plus de 34.000 entrées, le festival enregistre une très belle hausse de fréquentation de plus de 14% en un an, ce qui montre l’intérêt toujours fort des familles et des enfants pour le festival. Nous avons organisé 350 séances et plus de 100 ateliers, animations, rencontres dans une ambiance festive et conviviale, où les enfants ont pu découvrir des œuvres variées et s’initier aux métiers du cinéma. Ce succès nous conforte dans l’importance de l’éducation à l’image, un besoin toujours d’actualité.
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Qu’en est-il des prix attribués cette année ?
Sophie HAMON
Cette année, deux prix ont été décernés. Le prix du meilleur film Ciné+ Family, décerné par notre jury composé de jeunes spectateurs du centre de loisirs Tanger, a récompensé «Flow, le chat qui n’avait plus peur de l’eau» de Gints Zilbalodis. Le Prix du Public Paris Mômes a été attribué à «La vie, en gros» de Kristina Dufkova. Ce sont deux films qui ont déjà été récompensés par des jurys de professionnels dans d’autres festivals. Ces récompenses sont une manière de soutenir et de valoriser les créateurs et le cinéma jeune public.
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20 ans après, comment a évolué la mission de Mon Premier Festival ?
Sophie HAMON
Depuis ses débuts, la mission de Mon Premier Festival a évolué pour s’adapter aux nouveaux enjeux de l’éducation à l’image, mais le cœur de notre engagement reste le même : offrir aux enfants une première expérience riche et réfléchie du cinéma. Avec l’évolution des habitudes de visionnage et l’influence croissante des réseaux sociaux, notre rôle est devenu encore plus essentiel. Nous avons élargi notre programmation pour inclure des films qui abordent des thèmes d’actualité et des questions environnementales, culturelles et sociales. Notre mission s’est aussi intensifiée avec la multiplication des ateliers, des animations et des rencontres avec des professionnels du cinéma, pour que les enfants puissent explorer les coulisses de la création et développer leur sens critique face aux images.
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Réfléchissez-vous déjà à la 21ème édition ?
Sophie HAMON
Absolument ! La préparation de la 21ème édition est déjà en cours. Fort du succès de cette année, nous envisageons d’approfondir certaines initiatives, comme les ateliers sur le numérique et l’animation. Nous avons aussi l’ambition de renforcer nos collaborations avec les structures culturelles parisiennes, les associations, les écoles et d’élargir notre programmation à des films encore plus diversifiés pour continuer à surprendre et captiver le jeune public.
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Souhaitez-vous élargir la portée de Mon Premier Festival ?
Sophie HAMON
Nous espérons continuer à toucher un public toujours plus large. Si Mon Premier Festival est déjà bien implanté dans plusieurs arrondissements parisiens, nous aimerions proposer le festival dans d’autres cinémas indépendants parisiens. Notre ambition est de rendre le cinéma accessible à toujours plus d’enfants, tout en préservant la qualité et les valeurs qui ont fait le succès du festival depuis 20 ans. Ce sera l’occasion de faire évoluer le festival tout en conservant son esprit éducatif et ludique qui a su séduire les enfants et leurs familles.
