Séries Mania: les séries phares 

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Des histoires vraies, des dystopies, des saisons 2 de gros succès français: voici une sélection des créations présentées à Séries Mania, le plus grand festival de séries d’Europe, gratuit et à Lille jusqu’au 25 mars. 

Violences policières : «We Own This City» – Basée sur le livre éponyme du journaliste américain d’investigation du Baltimore Sun, Justin Fenton, «La ville nous appartient» est la dernière création du duo de la série culte «The Wire», David Simon et Georges Pelecanos. En six épisodes d’une heure, la série raconte l’histoire vraie d’une gigantesque affaire de corruption au sein de la police de Baltimore, déjà secouée par la mort du jeune Afro- Américain Freddie Gray lors d’une interpellation. Sur OCS le 25 avril. «Oussekine» – Cette mini-série en quatre épisodes d’une heure retrace la mort en 1986 de l’étudiant Malik Oussekine, lors de la répression d’une manifestation par la police et le combat de sa famille pour obtenir justice. Pour l’écrire, des talents français reconnus parmi lesquels la romancière Faïza Guène («Kiffe kiffe demain»), le scénariste Julien Lilti («Hippocrate», «Adama») et le réalisateur et auteur Cédric Ido («La vie de château»). Sur Disney+ à une date encore inconnue. 

Conflit : «Sentinelles» – Quand la fiction s’empare de l’opération Barkhane, cela donne, sous la houlette de Thibault Valetoux et Frédéric Krivine (Un village français), une série de 7×45 minutes dans le quotidien d’une unité de jeunes soldats français traquant les terroristes islamistes au Mali. Une rare plongée dans l’univers de l’armée française pour une opération, dont le retrait a été annoncé en février. Dès le 5 avril sur OCS. 

Dystopies : «Turbia» – Cali, Colombie, en 2023: après plusieurs mois de sécheresse, la ville se trouve divisée en deux zones, l’une privilégiée réservée aux riches et l’autre sans eau potable où règnent violences et corruptions. Créée par Oscar Ruiz Navia (Prix de la critique au Festival du film de Berlin en 2010), cette série en six épisodes de 38 minutes est diffusée sur la chaîne de télévision publique régionale colombienne Telepacifico. «Station Eleven» – Adaptée du bestseller éponyme de la Canadienne Emily St. John Mandel, cette série en dix épisodes de 50 minutes, retrace l’histoire des survivants d’une grippe dévastatrice. Développée par Patrick Somerville (Made for Love), ce récit d’apocalypse post-pandémique est diffusé par HBO Max. 

Déboires d’un doc : «This Is Going To Hurt» – Basée sur les mémoires éponymes d’Adam Kay (un best-seller multirécompensé, traduit en 37 langues, dont les ventes ont dépassé les 2,5 millions d’exemplaires), cette série est une comédie noire hospitalière britannique. En sept épisodes de 45 minutes, elle suit les déboires d’Adam, un gynécologue-obstétricien, qui entame une carrière dans la hiérarchie hospitalière. Sur Canal+ à partir du 31 mars. 

Gros succès français, saison 2 : «HPI» – La saison 1 avait attiré jusqu’à 12 millions de téléspectateurs, replay inclus, un record pour une série depuis 2005. Pour la saison 2, on retrouve Morgane Alvaro (incarnée par Audrey Fleurot), femme de ménage extravagante et mère de trois enfants, recrutée comme consultante par la police -qu’elle déteste- pour son «haut potentiel intellectuel» (160 de QI). Une série en huit épisodes de 52 minutes sur TF1. «En thérapie» – Cette série revient pour une saison 2 située cinq ans après la première et les attentats du 13 novembre, au sortir du premier confinement de 2020, avec la pandémie en «toile de fond». Une série en 35 épisodes de 20 minutes disponible sur Arte et Disney +.