TF1 : hausse des recettes pub au T3 grâce à une embellie estivale

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Le chiffre d’affaires du groupe s’est élevé à 478 millions d’euros sur le trimestre, en hausse de 1,8% et sa composante publicitaire a augmenté de 7,5% à 347 millions d’euros, tandis que les autres activités (production, marketing) ont chuté de 10%. Grâce à d’importantes économies (30 millions d’euros sur le trimestre et  138 millions d’euros depuis le début de l’année), notamment sur le coût des  programmes, le groupe a pu dégager sur le trimestre un bénéfice net de 38,7  millions d’euros. Celui-ci baisse en revanche de 34,6% sur les 9 premiers mois de l’année. 

Les annonceurs, «notamment dans les secteurs de l’alimentation, la grande distribution, l’hygiène, l’e-commerce et l’automobile (…) ont bénéficié des  hauts niveaux d’audiences enregistrés dès la fin de l’été et à la rentrée», explique TF1 dans un communiqué, évoquant un «effet de rattrapage». «Seuls quelques secteurs, tels que les voyages, le tourisme et les  cosmétiques, demeurent en retrait», a-t-il ajouté. 

Concernant le pôle Studios et divertissement, l’activité de production a retrouvé son niveau habituel et la filiale Newen «bénéficie d’une bonne visibilité, forte d’un carnet de commandes en hausse au troisième trimestre à plus de 1.600 heures».En revanche, TF1 Studios souffre de moindres sorties en salles, «l’activité de TF1 Entertainment enregistre une forte baisse de son chiffre d’affaires liée au report ou à l’annulation de projets par le label musical Play Two et au décalage, à 2021, des spectacles prévus initialement, notamment à la Seine Musicale». 

Enfin, le pôle numérique Unify a vu son chiffre d’affaires revenir «progressivement au troisième trimestre proche de celui de 2019», en baisse de 2,1% à 37 millions d’euros.Côté perspectives, «le mois d’octobre se tient», a déclaré le directeur financier du groupe Philippe Denery lors d’une conférence avec des journalistes, mais «la visibilité est extrêmement faible sur novembre et décembre», suspendue aux mesures sanitaires plus restrictives qui doivent être annoncées mercredi soir par Emmanuel Macron. «Si nécessaire, on continuera d’optimiser nos grilles sur la fin de l’année», notamment avec des rediffusions ou en «programmant certains programmes de flux sur deux semaines au lieu d’une», a-t-il ajouté.Le nouveau feuilleton quotidien «Ici tout commence» sera «lancé lundi», a dit M. Denery qui a précisé que la chaîne disposait d’épisodes pour «quelques semaines».