Une société condamnée à payer 70 000 euros à L’Oréal pour publicité trompeuse

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    La société DBM, qui vend des produits capillaires à prix discount, a été condamnée jeudi par le tribunal de grande instance (TGI) de Paris à verser 70 000 euros à L’Oréal, notamment pour avoir laissé penser aux consommateurs que ses produits étaient des génériques du numéro un mondial des cosmétiques. DBM a lancé en 2004 une gamme de produits capillaires à prix discount destinée aux coiffeurs et aux particuliers: les produits Generik vendus jusque 75% moins cher que ceux des grandes marques. La société exploite en outre dans les Yvelines un magasin ouvert aux professionnels et aux particuliers, «L’Entrepôt», où sont vendus des produits Generik et L’Oréal Professionnel. Depuis sa création, DBM dit avoir connu un développement rapide «avec un chiffre d’affaires qui a quasiment doublé d’année en année». Seulement en 2007, L’Oréal a assigné la société en justice pour contrefaçon, publicité trompeuse et commercialisation illégale de ses produits. L’Oréal contestait, entre autres choses, un prospectus de DBM où se côtoyaient produits Generik et L’Oréal. Jeudi, la 3ème chambre civile du TGI de Paris lui a donné raison sur les deux premiers points. Concernant le prospectus, écrit le tribunal, «force est de constater qu’il met visuellement en parallèle les produits L’Oréal Professionnel et Generik, ce qui est effectivement de nature à persuader le public que les produits de marque Generik sont des génériques des premiers et qu’ils sont donc identiques dans leur composition».