Vente FTP: Publicis ne croit pas que la loi sera annulée

    Le président du directoire de Publicis, Maurice Lévy, a déclaré mardi qu’il ne «croyait pas une seule seconde» que le gouvernement puisse revenir sur sa décision de supprimer la publicité à France Télévisions et de vendre sa régie, à laquelle Publicis est candidat. Le ministre de la Communication Frédéric Mitterrand avait jugé lundi que la vente éventuelle de France Télévisions Publicité à Publicis et Lov Group posait un problème «déontologique», ces acquéreurs étant «juge et partie». «Je ne crois pas une seule seconde que le gouvernement va revenir sur sa décision et que la loi (de mars 2009) sera ramenée (annulée, ndlr)», a réagi mardi Maurice Lévy, lors d’une rencontre avec l’Association des journalistes économiques et financiers (Ajef). Ce dossier n’est pour Publicis «pas un enjeu de pouvoir mais un risque financier», a-t-il souligné, «un risque qui peut être un échec» car il s’agit de racheter «une société dont l’activité principale est appelée à s’arrêter au 31 décembre 2011», avec la fin de la publicité sur les chaînes publiques. «C’est France Télévisions qui a pris la décision de privatiser et de vendre France Télévisions Publicité», a-t-il rappelé, notant que, pendant le processus de sélection des candidats, les activités de Publicis (publicité) et de Lov (production de programmes) n’avaient pas semblé poser problème.