Paris en ligne: «Après les régionales, les affaires continuent comme avant»

    Alain Vidalies, porte-parole du groupe PS à l’Assemblée nationale, a dénoncé mardi le vote définitif du projet de loi sur l’ouverture à la concurrence des jeux de paris en ligne, estimant «qu’après les régionales, les affaires continuent comme avant».
    «Il ne peut y avoir symbole plus fort de l’indécence, après les élections régionales, les affaires continuent comme avant», a affirmé M. Vidalies lors du point de presse à l’issue de la réunion hebdomadaire du groupe PS. Car «après ce qui s’est passé aux élections régionales, la première loi votée par la majorité est une loi sur les jeux en ligne et la régularisation de ceux qui se sont permis de ne pas attendre la loi», a ajouté M. Vidalies, en référence aux nombreux opérateurs déjà très présents sur le net. «C’est une loi sous influence, le symbole d’une République indécente», a-t-il répété, reprenant les accusations de «loi d’amnistie» émises tout au long du débat parlementaire par les socialistes, car «des gens qui fonctionnent dans l’illégalité vont se retrouver légalisés par le vote du Parlement». «Nous nous opposerons à cette loi, à destination d’un public très privilégié dans lequel on retrouve, comme par hasard, les amis du Fouquet’s», a-t-il conclu.
    Les élus socialistes ont déjà annoncé qu’ils saisiraient le Conseil constitutionnel contre le projet de loi, qui devait être définitivement voté par le Parlement mardi après-midi.