Le livre numérique, pas si cher que cela, révèle une étude

    Tout et son contraire circule sur le prix des livres numériques: de cela «ne coûte rien» à cela coûte «plus cher» qu’un ouvrage papier… Une 1ère étude table sur un prix de revient «relativement faible» des «ebooks». Rendue publique mardi, cette étude commandée par l’Observatoire du livre et de l’écrit en Ile-de-France (MOTif) à Hervé Bienvault, consultant indépendant auprès d’acteurs du livre et de la presse, conclut que «les coûts des ouvrages numériques sont relativement faibles», surtout pour les nouveautés. Les éditeurs ne publient plus un livre papier sans intégrer sa dimension «immatérielle», relève l’étude qui a pris 5 modèles, du roman à la BD, en passant par le guide pratique illustré, l’essai ou le «beau livre». L’auteur a interrogé une vingtaine d’éditeurs, diffuseurs, distributeurs… Cette révolution en marche s’apparente à ce que l’édition a connu voici cinquante ans avec l’irruption du livre de poche. «On peut faire des livres numériques en espérant des gains rapides, notamment sur les nouveautés, c’est le message qui ressort de cette étude», assure l’auteur, qui projette les grandes lignes des équilibres financiers de demain et accorde généreusement 15% à l’auteur dans la part du gâteau, contre 8% aujourd’hui pour un livre papier. Les opérateurs télécoms sont également inclus (8%).