Festival national du film scolaire: l’acteur et réalisateur Artus a remis les prix mardi à Lyon

Un petit air des César mais pour la jeunesse: le jury du Festival national du film scolaire, présidé par l’acteur et réalisateur Artus, remettait ses prix mardi à Lyon lors d’une cérémonie mêlant élèves et professionnels du cinéma. «Ce sont les jeunes qui sont en train de relancer le cinéma», a salué Artus chaudement applaudi par le public adolescent, auprès duquel il est populaire depuis le succès d’»Un p’tit truc en plus».

«Je suis très content d’être là, devant tous ces jeunes qui portent de beaux projets», a modestement déclaré l’humoriste avant la remise du premier prix, dans une grande salle du cinéma Pathé du centre-ville.

Prix du scénario, Grands prix Collèges et Lycées… mais aussi Prix Feel Good ou de l’Imaginaire. Dix récompenses au total, pour 31 films sélectionnés, et 300 soumis.

«On récupère les meilleures productions au niveau national des établissements scolaires», dit le directeur du festival Sylvain Loscos, à l’occasion de la 5e édition de cet événément unique au niveau national.

L’objectif de cet ancien enseignant devenu formateur cinéma, scénariste et réalisateur, est de mettre en valeur la qualité des productions réalisées par des élèves, principalement de collèges et lycées.

«Dans l’Education nationale, il y a beaucoup d’analyse filmique. J’avais vraiment envie d’amener le côté pratique», souligne M. Loscos. «Leur moyen d’expression aujourd’hui, c’est vraiment l’image», insiste-t-il, et «l’idée, c’est de les accompagner» même si la technologie est devenue très accessible : un téléphone portable, un logiciel de montage.

En comprenant comment faire un film, les jeunes «deviennent face à l’image des citoyens actifs».

L’acteur et réalisateur Patrick Mille, récemment vu dans Le Comte de Monte Cristo, a volontiers rejoint un jury bien fourni, avec aussi les acteurs Anne Azoulau, Thomas Silberstein, les réalisateurs Gabriel Julien-Laferrière, ou encore l’écrivain Marcus Malte.

«J’ai trouvé ça super intéressant que ce soit dans un lieu comme l’Institut Lumière», la cinémathèque installée sur les terres des frères Lumière, pères du cinéma, note Patrick Mille, qui s’est aussi prêté au jeu des questions-réponses avec des lycéens et étudiants.

A ses côtés, le réalisateur Rodolphe Marconi. «J’adore les premières choses. Ce que font les enfants, les adolescents, n’est tellement pas calculé. J’adore cette fraîcheur», a-t-il dit au public.