«La bataille de Mossoul», documentaire de l’intellectuel français Bernard-Henri Lévy, diffusé samedi sur ARTE, entend témoigner «au plus près» de l’offensive en Irak pour la reconquête de la ville détenue par le groupe l’Etat islamique depuis 2014.
Second volet de «Peshmerga» tourné en 2016 le long des 1.000 kilomètres de ligne de front séparant le Kurdistan irakien de l’EI, l’écrivain et la même équipe de tournage ont suivi la reconquête de Mossoul. L’idée était d’«aller filmer la défaite des jihadistes (de l’EI), de témoigner, au plus près, de leur décomposition», a déclaré BHL jeudi. Il s’agit aussi de «montrer, par l’image, que leur aura d’invincibilité, dans nos quartiers, est usurpée et absurde». L’auteur revendique un documentaire «partisan et engagé», en estimant que «de l’issue de cette bataille dépendra le futur, ou non, du terrorisme jihadiste dans nos contrées». Avec son équipe, il a tourné «au 1er jour de la bataille de Mossoul», du 17 octobre 2016 à la mi-janvier 2017, «avec l’arrivée des troupes irakiennes sur les rives du Tigre qui partage la ville en 2». BHL, écrivain et philosophe, avait déjà tourné «Bosna!» (1994) dans Sarajevo assiégée et «Le Serment de Tobrouk» (2011) sur la Libye.