L’éditeur jeunesse Bayard muscle son offre numérique avec une nouvelle application payante qui propose jeux, dessins animés et activités ludo-éducatives aux enfants âgés de 3 à 11 ans, a-t-il annoncé mercredi. «Riches de notre relation privilégiée avec 10 millions de lecteurs, et impliqués depuis toujours dans l’accompagnement éducatif, les éditeurs Bayard et Milan font le pari de lancer Bayam» sur mobiles et tablettes, annonce Pascal Ruffenach, directeur des publics jeunesse du groupe Bayard cité dans un communiqué. L’abonnement, vendu 3,99 euros par mois, donnera accès à un catalogue de près de 500 contenus sur mobile, tablette et ordinateur, environ la moitié en vidéos et le reste en contenus interactifs exclusifs. L’appli s’appuie sur un 1er site web créé en 2012, qui proposait déjà environ 500 contenus par abonnement, accessibles uniquement sur ordinateur. «Les 20.000 enfants qui utilisent chaque mois Bayam seront migrés sur le nouveau Bayam», précise-t-on chez Bayard. Enrichie chaque semaine, l’offre sera essentiellement fournie par le Studio Bayam, dont les équipes sont basées à Paris et à Toulouse. Au total, une cinquantaine de personnes, dont 30 personnes à temps plein, travaillent sur cette offre numérique. Outre ses créations originales, Bayam propose aussi quelques dessins animés produits par des tiers, «sélectionnés en adéquation avec son positionnement éditorial», comme Yakari, les aventures de Tintin,..», précise une porte-parole. «Nous avons une forte ambition de recrutement de nouveaux abonnés, que ce soit en direct par le site Bayam ou via les stores (App Store, Google Play…)», indique-t-elle. L’éditeur mise notamment sur le côté «sécurisé» de son offre, alors que «la crainte principale des parents face à internet est que leur enfant tombe sur des contenus inappropriés», selon une étude (Junior Connect 2016). L’applicati permet de créer jusqu’à 6 profils par compte et les contenus changent en fonction de l’âge renseigné. Elle propose aussi une messagerie sécurisée. Le groupe Bayard est un géant de la presse jeunesse, avec notamment des titres comme «Pomme d’Api», «Images Doc», «J’aime Lire», «Astrapi» ou «Okapi».
