C. SCHÖFER (Paris Première) : «Notre audience est très équilibrée entre Paris et les régions»

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Jeudi soir, Paris Première (Groupe M6) fêtait les 10 ans de son émission «Très Très Bon» (TVOnly), un record de longévité récompensé par des audiences performantes. L’occasion de nous entretenir avec Catherine SCHÖFER, Directrice générale de Paris Première. 

media+ : En quoi «Très très bon» est-il devenu un programme pilier de Paris Première ?

Catherine SCHÖFER : Depuis une décennie, ce rendez-vous gastronomique fait aussi partie de la culture sur Paris Première. On y apprend des choses, on y déniche les bonnes adresses et les bons plans. Nous parvenons à traiter de la gastronomie sur notre antenne tout en le faisant différemment. C’est devenu l’émission food de référence depuis dix ans. C’est le fruit d’une rencontre formidable à trois: entre un producteur, TVOnly, François-Régis Gaudry et son équipe et une chaîne, Paris Première. En 10 ans, l’émission a toujours su se renouveler dans un grand esprit de liberté et avec un ton unique. En ce sens, elle réalise sa meilleure saison historique auprès de l’ensemble du public : + 25% sur 1 an. «Très Très Bon» a signé son record d’audience historique en janvier où elle a régalé jusqu’à 169.000 téléspectateurs et sa meilleure part d’audience historique avec 1,6% auprès de l’ensemble du public en avril. Tout cela, un dimanche midi ! Face à ce succès, l’émission se décline désormais avec «Très Très Bon Palmarès» (à 93.000 téléspectateurs) ou encore avec «Très Très Bon Circuits courts» qui ont réuni jusqu’à 87.000 fidèles cette saison. Nous touchons un public assez éclectique en âge, et pas seulement parisien.

media+ : Il est bon de rappeler que Paris Première touche toute la France …

Catherine SCHÖFER : Installée sur la TNT payante, notre chaîne est surtout accessible pour la plupart des téléspectateurs via les offres TV de nos partenaires que sont Orange, Canal+, Bouygues, Free et SFR. Nos téléspectateurs ne sont pas que Parisiens. Notre audience est très équilibrée entre Paris et les régions. Samedi 4 juin par exemple, 240.000 téléspectateurs étaient au rendez-vous du concert du Jubilée de la Reine que nous avions retransmis en direct. Paris Première est une marque 360 qui s’est aussi très largement développée sur le non linéaire en free VOD abonnés où notre stratégie consiste à proposer des programmes en avant-première ou en exclusivité en plus du replay.

media+ : Malgré la concurrence actuelle, Paris Première en a donc sous le pied?

Catherine SCHÖFER : Exactement ! Cela fait partie des rares chaînes dites payantes qui proposent autant de productions, d’émissions originales incarnées avec une telle variété de contenus : pièces de théâtre en direct, films mythiques, programmes inédits comme «Restons Zen», «La Revue de Presse» ou encore «Très Très Bon». Pour fêter les dix ans de ce rendez-vous gastronomique, nous proposerons dimanche 3 juillet, de 10h50 à 16h50, les meilleures adresses du petit-déjeuner à l’apéro en passant par le goûter, les meilleures tables de François-Régis Gaudry et le meilleur du meilleur de «Très Très Bon» et une spéciale 10 ans à midi.

media+ : Quelle est la perspective de votre grille de rentrée ?

Catherine SCHÖFER : Nous conservons et renouvelons la plupart de nos programmes. Nous proposerons aussi des grands formats dérivés de «Très Très Bon» avec par exemple «Les Tables du Pouvoir» (titre de travail), un documentaire de 52’ qui va montrer combien la politique se joue aussi à table autour d’un repas ! La politique documentaire de Paris Première est aussi extrêmement singulière avec des portraits de personnalités. Nous allons consacrer un documentaire à Pierre Richard dans le cadre d’un cycle dédié cet été. A la rentrée, nous proposerons aussi un documentaire sur le western spaghetti.