«Breaking Bad», c’est l’histoire «d’un homme bon qui fait de mauvais choix», résume Arte. La chaîne franco-allemande a déniché la dernière perle des séries américaines dont elle diffuse les deux 1ères saisons, un cocktail détonant qui ne ressemble à rien d’autre. La série (4 saisons pour l’heure) créée par Vince Gilligan, co-auteur de «X-Files», a obtenu une flopée de prix aux Etats-Unis. L’acteur principal, Bryan Cranston, a notamment été primé 3 années de suite par les prestigieux Emmy Awards. Il interprète Walter White, la cinquantaine, professeur de chimie dans un lycée au Nouveau Mexique. Il mène une vie modeste entre sa femme, enceinte d’un bébé non désiré, et son fils, adolescent handicapé. Sa vie bascule quand il apprend qu’un cancer du poumon en phase terminale le ronge. Pour subvenir aux besoins financiers de sa famille, il propose ses talents de chimiste à l’un des ses anciens élèves, Jesse (Aaron Paul, également primé), devenu dealer. Les 2 hommes décident de fabriquer de la «meth», méthamphétamine en cristaux, une drogue de synthèse très rémunératrice. Et là commencent leurs mésaventures dans l’univers des gangsters. Le compte à rebours étant fixé dès le début avec le cancer, le suspense grandit au fil des épisodes, mêlant course à l’argent et course contre la montre.