À l’occasion de la 78e édition du Festival de Cannes, l’Institut national de l’audiovisuel déploie un dispositif inédit mettant en avant : restauration patrimoniale, couverture éditoriale inédite et programmation exclusive sur ses plateformes.
Pour la première fois, la rédaction de l’INA se rend à Cannes pour couvrir le Festival. Au programme, des interviews, formats courts, tournages sur la Croisette avec un dispositif éditorial distinctif et incarné pour explorer les coulisses du plus grand festival de cinéma au monde – et interroger, à travers les archives, le regard que Cannes porte sur son époque. Une couverture à suivre chaque jour sur les réseaux sociaux de l’Institut.
A noter aussi que madelen propose une programmation spéciale proposant archives restaurées et formats originaux. De nouveaux épisodes de «Reflets de Cannes», l’émission de François Chalais, côtoient des créations où l’histoire du Festival dialogue avec notre regard contemporain.
D’autre part, l’INA s’associe à l’édition anniversaire du prix du documentaire, créé en 2015 par la Scam et le Festival de Cannes. En tant que producteur, l’Institut soutient le développement du documentaire dans toutes ses formes, en accompagnant les écritures du réel nourries d’archives, de récits et de mémoire vivante. Signalons aussi que «Saïd Effendi» (1956), chef-d’œuvre du cinéma irakien réalisé par Kameran Hosni, restauré en 4K par l’INA à partir de son négatif original, est présenté en sélection officielle à Cannes Classics. Une reconnaissance internationale des savoir-faire de l’Institut en matière de conservation, de restauration et de circulation des patrimoines audiovisuels. Cette sélection s’inscrit dans le projet de coopération internationale Iraqi Cinémathèque, porté par le Comité pour la mémoire visuelle de l’Irak, avec le soutien de l’Ambassade de France en Irak, et mis en œuvre par Expertise France et L’INA en partenaire principal.
Le jeudi 21 mai à 15h00, sur la Plage du CNC à Cannes, Ciné-Tamaris et l’INA présenteront le projet d’éducation à l’image, permettant aux étudiants en cinéma du monde entier de s’emparer des rushes du documentaire «Les Glaneurs et la glaneuse : revisiter le montage d’Agnès Varda».
Cette année, les universités de Columbia et CUNY (City University of New York) seront présentes pour un temps d’échange autour du projet, de la création et de la transmission et trois étudiantes présenteront leurs films d’étude réalisés avec ces rushes.
La conversation sera animée par Peter Debruge du magazine «Variety».