Avec les traditionnels néons rouges, le nom de Dalida a illuminé mercredi soir la façade de L’Olympia, la salle de ses débuts, à l’occasion de l’avant-première d’un film sur sa vie, en présence de nombreuses personnalités.Projeté simultanément dans 220 salles de cinéma, le biopic «Dalida» réalisé par Lisa Azuelos, avec l’actrice Sveva Alviti qui livre une performance remarquée dans le rôle de la star qui s’est donnée la mort il y a près de trente ans, sortira le 11 janvier. A l’occasion de cette avant-première qui a transformé L’Olympia en cinéma, un tapis rouge avait été déroulé pour rappeler l’esprit des 1ères de gala de la chanteuse sur cette scène parisienne, sa préférée. Aux côtés de l’équipe du film, Orlando, le frère et l’ancien producteur de la chanteuse, Bertrand Delanoë, l’ancien maire de Paris qui a été l’un de ses amis intimes, mais aussi Hervé Vilard, Nicoletta et Jean-Michel Boris, ancien directeur de L’Olympia et neveu de Bruno Coquatrix, ont assisté à cette projection. En 1956, Dalida est repérée par Bruno Coquatrix, patron de l’Olympia, qui l’invite à participer à un radio-crochet. Présents dans la salle, Lucien Morisse, directeur artistique d’Europe 1, et le producteur de disques Eddy Barclay, tombent sous le charme. Portrait intime sans pathos, le biopic retrace la vie de la chanteuse depuis sa naissance au Caire en 1933 jusqu’à son suicide en mai 1987, mettant en lumière les fêlures de la star nourries par les drames personnels successifs qu’elle a connus. «Malgré le succès, Dalida avait gardé l’exigence du coeur (…) Elle était intense dans tous les sentiments, la joie comme la tristesse», a confié Bertrand Delanoë. «En nous quittant, Dalida a expliqué dans un mot que la vie lui était insupportable, demandant qu’on lui pardonne. Ma préoccupation à travers ce film sur sa vie, a été de lui dire qu’on lui pardonnait», a dit pour sa part la réalisatrice.