Denis Brogniart présente ses «excuses» après des comportements déplacés

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Denis Brogniart a présenté ses «excuses» aux personnes qu’il a «pu blesser» vendredi dans Voici, après une enquête interne. Envoyé spécial de TF1 à Biscarosse (Landes) pour les célébrations du 14 Juillet, l’animateur de «Koh-Lanta» avait «hurlé» de manière «terrifiante» sur une journaliste et une chargée de production, selon «un témoin de la scène», révèle le magazine people. Ce dérapage a fait l’objet d’une enquête interne diligentée par la DRH, dont les conclusions «ont pointé un problème d’organisation face à des ambitions éditoriales élevées dans un contexte particulier (incendies dans cette zone) qui a pu engendrer des tensions générales sur le terrain», précise-t-on chez TF1.Le patron de l’information du groupe, Thierry Thuillier, a confirmé, vendredi devant des journalistes, s’être entretenu avec l’animateur pour une mise au point. L’incident fait écho aux «colères humiliantes» dont l’animateur de Koh-Lanta est «capable» en public, «surtout avec les femmes», selon un responsable syndical de TF1 cité par le magazine Voici. L’ex-animatrice de Téléfoot, Charlotte Namura, rapporte ainsi comment l’animateur lui a lancé, «entre autres, qu’elle n’était +qu’une merde tout juste bonne à sourire+», pendant une coupure pub sur le plateau du «Mag» de la Coupe du monde 2018. La journaliste Anne- Laure Bonnet, qui a présenté avec lui «F1 à la Une» entre 2008 et 2009, évoque également un confrère qui «ne supporte pas la coprésentation et pique des colères folles avec ses subordonnés». «Je suis très engagé, perfectionniste et à l’occasion de deux directs sur TF1, où la pression est très intense, j’ai eu des mots qui ont dépassé ma pensée, des propos qui ont heurté certaines personnes et je le regrette», se défend Denis Brogniart. «Rien ne justifie mon emportement, qui faisait suite à certaines difficultés», poursuit l’animateur, assurant que «ces faits isolés ne rendent pas compte des relations privilégiées basées sur le respect et la bienveillance» entretenues avec ses équipes «depuis 30 ans». «Je tiens à présenter mes excuses à celles et ceux que j’ai pu blesser», conclut-il. Le collectif «Femmes journalistes de sport» a réagi sur Twitter en apportant «son soutien» aux collaboratrices de Denis Brogniart. «Les responsables des médias doivent impérativement prendre toutes les mesures afin que les violences au travail cessent», poursuit le collectif. Il avait dénoncé en mars 2021 «l’infériorisation des femmes dans les rédactions sportives», dans une tribune signée par 150 journalistes et étudiantes, en parallèle de la diffusion du documentaire de Marie Portolano, «Je ne suis pas une salope, je suis une journaliste», qui avait accusé son ancien collègue Pierre Menès de plusieurs agressions sexuelles.