Entretien avec Ian BRENNAN, Scénariste, Créateur et Co-producteur exécutif de la série «Glee»

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Comment façonnez-vous l’écriture scénaristique de la série «Glee» ?
Ian BRENNAN
Nous avons deux manières de procéder. Pour 80% des épisodes, nous créons tout d’abord une histoire, puis nous essayons de repérer les chansons qui viendront s’intercaler dans l’intrigue. Cependant, il nous arrive – de temps à autres – de nous concentrer sur le répertoire musical d’un artiste, pour en concevoir un scénario.
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Aux Etats-Unis, «Glee» est une machinerie économique qui génère de nombreux produits dérivés. En France, la série est diffusée sur W9, chaîne de la TNT, mais ne dispose d’aucun processus de marchandising. Comment l’expliquez-vous ?
Ian BRENNAN
Les Américains ont un fort appétit pour la culture du marchandising. Mais il est logique que d’autres pays ne réagissent pas de la même façon, comme c’est le cas pour la France. Au démarrage, nous ne nous attendions pas à un tel succès. En effet, les Glee Club (chorales du lycée) ne sont pas implantés dans tous les établissements scolaires américains. Notre défi a été de fédérer les téléspectateurs autour de cette thématique.
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De nombreux fans étrangers visionnent la série en streaming avant qu’elle ne soit diffusée dans leur pays. Qu’en pensez-vous ?
Ian BRENNAN
C’est un problème inhérent à la globalisation des médias. Dès qu’un produit culturel est distribué dans un pays, il est pour ainsi dire disponible partout. A l’étranger, la vitesse de diffusion d’une série varie en fonction de la TV payante (proposant la série peu après la diffusion américaine) et la TV gratuite (diffusant la série bien plus tard).
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Comment évoluera la série «Glee» ?
Ian BRENNAN
La 3ème saison conduira nos personnages jusqu’à l’obtention de leur diplôme. Par conséquent, de nouveaux personnages viendront combler la place laissée vacante par d’anciens personnages. Ça sera aussi l’occasion de proposer de nouvelles histories et de rafraichir la série.