F. HOUZOT (beIN SPORTS) : « Nous continuons de travailler la diversité de l’offre »

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Pour sa 11ème saison, beIN SPORTS souhaite offrir à l’ensemble de ses abonnés un catalogue de droits toujours aussi varié. La saison débute avec la reprise de la Ligue 2 BKT, des championnats européens de football, de l’UEFA Champions League, et la Coupe du Monde de la FIFA, Qatar 2022 du 20 novembre au 18 décembre. Détails avec Florent HOUZOT, Directeur des programmes, des antennes et de la rédaction de beIN SPORTS.

MEDIA +

beIN SPORTS vient de fêter ses 10 ans en juin dernier. Quelle dynamique éditoriale maintenez-vous pour les prochaines années ?

FLORENT HOUZOT

La chaîne détient aujourd’hui suffisamment de droits pour les prochaines saisons. Nous continuons de travailler la diversité de l’offre avec beaucoup de compétitions prestigieuses. En plus de ses droits football, beIN SPORTS a récemment renouvelé les Coupes d’Europe de rugby et acquis la Coupe du Monde de rugby à XIII (masculine, féminine et fauteuil). Nous proposerons aussi chaque semaine la plus belle affiche de Ligue A masculine de volleyball, de Betclic Elite, ainsi que les compétitions de basket FIBA avec la Coupe du Monde féminine 2022, les qualifications au Mondial masculin 2023, et l’EuroBasket féminin 2023. Une saison riche en émotions sportives pour le plus grand bonheur de nos abonnés.

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Est-il plus compliqué de négocier les droits aujourd’hui qu’à vos débuts ?

FLORENT HOUZOT

Le démarrage d’une chaîne de sports est une étape particulièrement stimulante car nous partons d’une page blanche. En revanche, comme les droits sont attribués par cycle, et que le marché est en constante évolution, ce n’est pas ce qu’on appelle «un long fleuve tranquille». L’essentiel est de tenir la barre, de traverser les tempêtes sans encombre et de conserver une offre premium et attractive, ainsi que nos équipes : journalistes et consultants. Nous avons réussi à maintenir la plupart de nos droits depuis 2012. Il y a une certaine régularité dans l’offre. C’est ce qui fait la réussite de beIN SPORTS sur le long terme. Quand on s’est lancé il y a une décennie, le catalogue était déjà bien fourni. Le business ne tenait pas seulement à un droit principal. A ce jour, il y a deux grands groupes de Pay TV en sport : beIN et CANAL+. Ce dernier nous distribue aujourd’hui de manière exclusive. C’est une forme de reconnaissance du travail.

MEDIA +

Vos produits d’appel ont-ils évolué ?

FLORENT HOUZOT

Les compétitions importantes ont été conservées. Le football reste une offre essentielle même si nous avons perdu la Ligue 1. Aujourd’hui, les abonnés viennent suivre chez nous les stars du ballon rond sur les terrains en Espagne, en Italie, en Allemagne, en Turquie ou encore en Angleterre… Nous diffusons toujours la prestigieuse Champions League (104 matchs en direct et en exclusivité). Les saisons sont toutes différentes et ne se ressemblent jamais. A cela s’ajoutent l’intégralité des Coupes du Monde et l’Euro de foot, qui sont des périodes importantes de recrutement de nouveaux abonnés.

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Etes-vous intéressé par les sports de niche ?

FLORENT HOUZOT

On associe les disciplines plus populaires à des sports qui ont des communautés de fans bien distinctes. On en a quelques-uns avec les sports US (NCAA Football, MLB, NFL), la boxe, le volley ou encore le rugby à XIII. L’offre multisport est très diverse car nous diffusons aussi du handball ou encore du tennis (Billie Jean King, Coupe Davis, Wimbledon, Laver Cup, WTA)…  Il y a aussi beaucoup de communautés de fans au sein des clubs, qu’il faut satisfaire avec la diffusion régulière de leurs équipes, ce qui enrichie la diversité de la programmation. L’arrivée par exemple de beIN SPORTS au sein du basket français a été très bien perçue, d’autant que nous sommes les diffuseurs officiels de la NBA en France depuis 2012.

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Avez-vous déjà arrêté un sport, faute d’audience ?

FLORENT HOUZOT

Non, jamais ! En général, quand on acquiert un droit, nous estimons qu’il a sa place sur la grille en termes d’événement et d’attractivité pour la plus grande satisfaction de nos abonnés.

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Vous n’avez pas tant d’émissions dédiées à l’information sportive. Pourquoi ?

FLORENT HOUZOT

Parce que nos abonnés viennent essentiellement pour les compétitions en direct. Nous n’avons pas vocation à être une chaîne d’information sportive. En revanche, nous programmons un certain nombre de rendez-vous qui entourent les événements sportifs pour attirer l’audience. Un match de football sur beIN ne dure pas 1h30 mais 3 heures. On prend l’antenne avant, pour mettre le match en perspective, et on le debrief derrière. Objectif : faire de l’audience et augmenter la durée d’écoute.

MEDIA +

La chaîne fait une incursion dans le documentaire. Que proposez-vous cette saison ?

FLORENT HOUZOT

Tous les 15 jours, «beIN STORY» propose un documentaire qui plonge les abonnés dans un moment clé de l’histoire du sport, en illustrant en images le parcours de légendes du ring, des pistes et des stades. On compte aussi produire des documentaires exclusifs produits par la rédaction.