L’argument de la censure invoqué par Mark Zuckerberg pour mettre fin à son programme de fact-checking aux Etats-Unis est «faux» et va entraîner «un préjudice dans de nombreux endroits», a estimé le Réseau international de fact-checking IFCN (International Fact-Checking Network). Le patron de Meta (Facebook, Instagram, WhatsApp) a annoncé sa décision de cesser son programme de fact-checking aux Etats-Unis, estimant que «les fact-checkers ont été trop orientés politiquement et ont plus contribué à réduire la confiance qu’ils ne l’ont améliorée, en particulier aux Etats-Unis». «C’est faux et nous voulons rétablir la vérité, à la fois pour le contexte actuel et pour l’Histoire», a réagi l’IFCN, un réseau qui regroupe plus de 130 organisations. L’IFCN a également estimé que la fin du programme de fact-checking de Meta dans le monde causerait un «préjudice réel». Parmi les plus de cent pays doté d’un programme similaire, certains sont «très vulnérables à la désinformation qui engendre de l’instabilité politique, des ingérences dans les élections, de la violence de masse et même des génocides», ajoute l’IFCN.