France 5 entend continuer à être une chaîne «singulière», celle de la connaissance «comme une aventure», a assuré jeudi son directeur Bruno Patino à l’occasion de la présentation de la grille des programmes de rentrée où documentaires et magazines figurent toujours en force. Sur la saison 2010-2011, l’audience moyenne de lachaîne publique s’est établie à 3,3 points (contre 3,2 la saison précédente). Une
satisfaction pour Bruno Patino qui espère que France 5 va «continuer à progresser». «Mais il n’y a pas d’objectif d’audience particulier», a-t-il ajouté. «La petite chaîne qui monte, ce n’est pas nous», a souligné le dirigeant, évoquant plutôt «la singularité» d’une chaîne née il y a 17 ans et qui demeure unique dans le paysage audiovisuel français. «C’est la chaîne de la connaissance. Pas comme une pédagogie, mais comme une aventure», a-t-il dit. «On n’a pas vocation à être la chaîne la plus regardée de France, mais la préférée», a-t-il ajouté. Pour la nouvelle saison , au côté des émissions déjà bien installées comme «Les maternelles» (avec Daphné Bürki qui remplace Elizabeth Tchoungui), «C dans l’air» (Yves Calvi), «C à vous» (Alessandra Sublet) ou «C Politique» (Géraldine Muhlmann), plusieurs nouveaux rendez-vous font leur apparition afin, selon le directeur de la chaîne, de «prendre des risques et d’innover». Côté culturel, «Entrée libre»
(20h00), présentée par Laurent Goumarre, consacrera 19’ à l’actualité de la culture chaque soir de la semaine. Côté politique, Franz-Olivier Giesbert, venu de France 3, animera une émission mensuelle («2012: les grandes questions») afin d’offrir «un éclairage philosophique» sur les grands thèmes de l’élection présidentielle (immigration, sécurité, laïcité…). Après avoir animé «Teum Teum», consacrée à la découverte des banlieues, Juan Massenya revient avec «Les uns, les autres» où il partira à la rencontre de Français «de tous les horizons». Parmi les documentaires, la chaîne mise sur des nouveautés comme «Nus et culottés», une série dans laquelle 2 jeunes hommes partent nus, sans un sou en poche, d’un lieu pour en rejoindre un autre à plusieurs centaines de kilomètres. A charge pour eux de s’habiller, de voyager, de manger… en comptant sur la solidarité des gens qu’ils rencontrent.
