CANAL+ et le cinéma, c’est une histoire d’amour. C’est aussi l’aboutissement d’une stratégie conduite depuis plusieurs années sur le 7ème art. D’abord autour d’un accord historique signé il y a plus d’un an avec le cinéma français et un engagement de plus de 200 M€/an de la part de CANAL+. Une avancée dans la chronologie des médias à six mois avec un impact immédiat auprès des abonnés. Mais aussi la signature d’accords cet été avec Sony et Universal. Tour d’horizon avec Gérald-Brice VIRET, Directeur Général de CANAL+ France en charge des Antennes et des Programmes.
MEDIA +
Pourquoi 2023 sera l’une des plus belles années de cinéma pour CANAL+ ?
GÉRALD-BRICE VIRET
D’abord parce que nous bénéficions depuis un an de la chronologie des médias. Elle nous permet de proposer des films six mois après leur sortie en salles. Après une saison 2022 extrêmement riche, nos abonnés retrouveront en 2023 des films français comme «Simone», «Novembre» mais aussi «Astérix et Obélix : L’Empire du Milieu» et «Alibi.com 2» à la fin de l’année. Rappelons que CANAL+ est le premier investisseur dans le cinéma français.
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Une année tout aussi riche avec le cinéma américain ?
GÉRALD-BRICE VIRET
Oui, nous avons signé avec les cinq studios américains, ce qui nous permettra de proposer dans les prochains mois des longs métrages comme «Avatar 2 : la voie de l’eau», «Babylon», le prochain «Indiana Jones» ou encore tous les Marvel.
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Quel est le volume de films proposé par CANAL+ ?
GÉRALD-BRICE VIRET
Au total, cela fait plus de 4.500 films disponibles en linéaire et à la demande auprès de nos abonnés. Jamais CANAL+ n’a eu une offre cinéma aussi forte.
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Le cinéma reste-il la clé de voûte de votre offre ?
GÉRALD-BRICE VIRET
Absolument ! Le cinéma arrive en tête des thématiques qui incitent à l’abonnement. Plus de 70% des prospects sont intéressés par le cinéma. Un abonné sur trois considère le cinéma comme la première source de valeur de son abonnement.
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Et en matière d’audiences ?
GÉRALD-BRICE VIRET
En décembre dernier, «Top Gun» a réalisé des scores incroyables : 3 millions de téléspectateurs en linéaire. Mais ce n’est pas le seul : «Mourir peut attendre» a réuni 600.000 cinéphiles tout comme «Aline». Sans oublier «OSS 117» (550.000), «Bac Nord» (400.000). Tous ces films cartonnent en linéaire, sont ensuite multi-diffusés sur nos chaînes et sont disponibles à la demande. En 2022, 50 films ont touché près d’1 million d’abonnés contre 25 films en 2021.
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A la rentrée 2023, vous lancez CANAL+ Box-Office. Comment définissez-vous cette nouvelle chaîne?
GÉRALD-BRICE VIRET
CANAL+ Box-Office proposera tous les films ayant fait plus de 300.000 entrées en salle. Elle s’inscrit en complémentarité des 9 autres chaînes parmi lesquelles : CANAL+ la chaîne généraliste, CANAL+ Grand Écran pour le meilleur des films depuis les années 80, ou encore CANAL+ Cinéma la chaîne du 7ème art.
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Cet été, CANAL+ a signé avec Sony et Universal… Qu’en est-il?
GÉRALD-BRICE VIRET
Oui, en plus de Paramount, Warner et Disney. Cela nous permet ainsi d’avoir l’intégralité des films issus des studios américains.
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Quels sont, pour vous, les bénéfices de la nouvelle chronologie des médias ?
GÉRALD-BRICE VIRET
Elle pousse la satisfaction des abonnés à la hausse. C’est aussi un bénéfice gagnant-gagnant avec les salles de cinéma dont nous sommes partenaires.
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Vous observez un rajeunissement de vos abonnés, qu’est-ce que cela signifie ?
GÉRALD-BRICE VIRET
On assiste en effet en 2022 à un rajeunissement de nos abonnés avec un âge moyen de 52 ans quand on sait que le public de la télévision en France se situe entre 57 et 60 ans. C’est le résultat du meilleur du cinéma, mais aussi d’une offre sport attractive (notamment mécanique).
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A quand le retour de Laurent Weil ?
GÉRALD-BRICE VIRET
D’ici la rentrée 2023 ! Après deux ans d’absence, Laurent Weil fait son retour sur nos antennes. C’est une voix, quelqu’un d’extrêmement humble et qui connaît parfaitement le cinéma. Il revient d’abord cette année avec un module digital, puis nous souhaitons qu’il reprenne ses interviews pour la rentrée 2023.
