Le chef du parquet britannique a publié mercredi des directives concernant l’usage des réseaux sociaux, visant à distinguer les menaces des plaisanteries déplacées, afin de répondre à l’inflation de poursuites pénales engagées contre les utilisateurs de Twitter ou Facebook. «Ces directives temporaires ont pour but d’établir le bon équilibre entre la liberté d’expression et le nécessaire respect de la loi», a expliqué dans un communiqué le directeur des poursuites publiques (DPP), Keir Starmer. Selon ces nouvelles règles, les internautes qui se livrent à des «menaces crédibles de violences, à une campagne de harcèlement à l’encontre d’un particulier ou qui violent des décisions de justice» seront passibles de poursuites pénales. Mais des poursuites ne seront justifiées concernant les «messages gravement offensants, indécents, obscènes, mensongers» que s’ils atteignent un certain degré de gravité. «Il ne semble pas dans l’intérêt public d’engager des poursuites si le message est rapidement retiré, bloqué, pas destiné à une large audience ou pas au-delà de ce qui peut être considéré comme tolérable ou acceptable», a précisé Keir Starmer.
Les poursuites pénales engagées contre des internautes pour des messages postés sur Facebook ou Twitter se sont multipliées depuis 2 ans au Royaume-Uni.
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