Le syndicat national des techniciens et réalisateurs CGT (SNTR-CGT) a réclamé vendredi que «toute la lumière soit faite sur les malversations opérées par la caisse des congés» payés des intermittents du spectacle, critiquée par un pré-rapport de la Cour des comptes. Selon ce document, la caisse des congés-spectacles, gérée par les seuls employeurs, aurait «éludé le paiement de certaines charges sociales ou fiscales», notamment en pratiquant jusqu’en 2001, à raison de 2 millions d’euros par an, des abattements indus sur les indemnités de 15 000 techniciens. Dans un communiqué, le SNTR-CGT (production cinématographique et vidéo) souligne que «de très nombreux salarié(e)s de nos secteurs ont été et seront lésé(e)s lors de la liquidation de leur retraite, et cela n’est pas acceptable». «Nous souhaitons que toute la lumière soit faite sur les malversations opérées par la Caisse des congés. La justice doit intervenir rapidement dans cette affaire», poursuit le syndicat.Enfin, estime le SNTR-CGT, «il appartient au ministère du Travail de demander sans délai aux partenaires sociaux de reconsidérer les modes de gestion de la Caisse des congés-spectacles afin d’en rendre la gestion plus transparente dans l’intérêt des salariés mais également de l’ensemble des employeurs du secteur».