Les studios d’animation Pixar licencient 14% de leurs salariés afin de se concentrer sur la production de films d’animations

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Les studios d’animation Pixar, filiale de Disney, ont commencé mardi à licencier 14% de leurs salariés, annonçant au passage abandonner la production de contenus pour la plateforme de streaming Disney+ afin de se concentrer sur la production de films d’animations.

Au total, environ 175 personnes sont concernées, ce qui est moins que ce qui avait été initialement anticipé lorsque le groupe américain, en début d’année, avait expliqué vouloir réduire les coûts de Pixar.

Dans un courrier interne consulté par le «New York Times», le président de Pixar, Jim Morris, a expliqué aux employés que le studio souhaitait «se concentrer de nouveau sur les films».

Pixar, longtemps intouchable dans la galaxie Disney, s’est retrouvé en difficulté après l’échec de «Buzz l’Eclair», un film sorti en 2022, qui se concentrait sur l’un des personnages principaux des films «Toy Story». Il n’avait généré au final que 226 millions de dollars au box-office, pour un budget de 200 millions de dollars.

L’année suivante, «Elementaire» avait également déçu, avec un peu moins de 500 millions de dollars de revenus au box-office, pour un budget sensiblement identique. Dans le même temps, Pixar a produit plusieurs séries animées afin de renforcer l’offre de Disney+, lors du lancement de la plateforme, telles que «Cars: Sur la route», issue de la trilogie éponyme, ou «Bienvenue chez Doug», qui met en scène le chien du film «Là-haut».

Le studio espère retrouver le succès avec la sortie de «Vice-versa 2», qui permettra au spectateur de suivre de nouveau les tribulations des émotions de Riley, devenue adolescente, puis «Elio», histoire d’un petit garçon en mal d’intégration dans son école qui se retrouve ambassadeur de la Terre auprès de civilisations extraterrestres, prévu pour 2025.

Disney s’est lancée dans une chasse aux coûts tous azimuts l’année dernière, avec le retour aux commandes de son ancien patron, Bob Iger, entraînant le licenciement de plus de 8.000 personnes – principalement dans ses branches médias, dont Disney+.

Sur le deuxième trimestre de son exercice décalé, le groupe a annoncé que, pour la première fois, son service de streaming générait des bénéfices, après n’avoir connu que des pertes depuis son lancement en 2019.

Son bénéfice net de Disney est cependant tombé à 216 millions de dollars, contre 1,5 milliard sur la même période en 2023, principalement du fait de la dépréciation d’actifs et malgré une production de son chiffre d’affaires.