L’Institut international de la presse (IPI) a condamné lundi l’assassinat du rédacteur en chef d’un journal turc, et jugé que ce crime avait été favorisé par des critiques des autorités contre les médias. Cihan Hayirsevener, 53 ans, a été abattu de trois balles en pleine rue vendredi après-midi alors qu’il sortait de son journal, le «Güney Marmara’da Yasam», à Bandirma (ouest de la Turquie).
Le journaliste, qui enquêtait sur un scandale local de corruption, avait fait l’objet de menaces de mort, selon l’Institut international de la presse. L’institut a appelé les autorités turques à «arrêter les assassins aussitôt que possible et à les traduire en justice».
«Le climat créé par les critiques et les attaques des autorités contre les médias, formulées en des termes très sévères, constitue un encouragement pour les auteurs de tels actes», a jugé un porte-parole, Ferai Tinc, dans un communiqué.